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MessageSujet: i open my eyes and now all i wanna see is you (wyatt)   i open my eyes and now all i wanna see is you (wyatt) EmptyLun 20 Nov 2017 - 19:08

Deuxième jour de repos après cette semaine de garde infernale. Rester là à ne rien foutre, je n’avais jamais rien connu de pire. Non, je n’exagère pas. Je déteste me sentir inutile, et j’ai détesté d’autant plus la première nuit qui a foutu en l’air toutes les autres. Sans rien avoir à faire, je n’avais pourtant pas eu l’esprit tranquille. Et ce n’est qu’une fois rentrée et installée chez moi que je pu relâcher la pression et tout oublier en m’adonnant à d’autres occupations sans craindre de croiser son chemin, me racler la gorge en sa présence ou nous imaginer dans tous les recoins de la caserne comme il m’avait dit en mourir d’envie. La colère et les doutes ont fini par passer pour laisser place à une Juliette sereine et sûre d’elle. Cette discussion n’est qu’une parenthèse à notre histoire que je préfère ignorer et ranger dans une boite, elle-même rangée dans une boite un peu plus grande et ainsi de suite, le tout recouvert de scotch à la MacGyver. Je me délecte d’un nouveau bouquin jusqu’à ce qu’une mauvaise odeur ne vienne chatouiller mes narines. Je me lève en direction de la cuisine. Oui, cette odeur vient bien des canalisations de mon évier. Je savais que j’aurais dû acheter un broyeur ! Je verse de l’eau et un produit condensé dont je ne connais pas exactement les facultés. Il est censé déboucher mon évier, en tout cas. J’attends. Quinze minutes. Rien n’y fait, et dans mon évier, c’est encore pire. Je me prépare à l’évidence, il va falloir que je démonte tout ça. Je sors mon téléphone de ma poche et lance youtube pour savoir comment m’y prendre. Je vais chercher au fond de mon placard une boite à outils que je n’ai jamais utilisée mais que mon père a toujours juré que j’en aurais l’utilité un jour. C’est aujourd’hui, papa ! Je prends mes précautions pour ne pas me ramasser toute la crasse en pleine poire et m’attèle à ma tâche. « C'est quoi ce... ! » J’y crois pas ! C’est Bagdad dans ce tuyau. Je suis dégoutée. Je ne pensais pas vivre dans une crasse pareille, moi qui range toujours tout et ai une place pour tout. Je laisse le tout dans un seau et décide de partir en direction du magasin de bricolage du quartier.

Si j’en crois mon analyse et l’aide de google et de youtube, j’ai besoin de joins de siphons ayant un certain diamètre, d’un curseur de lavabo tirette, d’un siphon de lavabo réglable chromé, et certainement d’autres choses que je n’arrive plus exactement à relire, tellement j’en avais marre de faire la liste. Oui, je dois tout remplacer. Les canalisations de cet évier sont tout simplement rouillées, vétustes, pourries. Je reste là debout devant le rayon de robinetterie telle une amazone exportée de force et lâchée en ville, jungle hostile pour elle. Le regard levé, je m’applique à lire les renseignement et explications au-dessus des rayons et des pièces. C’est du chinois. moi qui pensais m’en sortir en femme indépendante et forte, je sens que je vais finir par devoir appeler le plombier. J’abandonne l’idée de m’en sortir seule en soupirant et relâchant les épaules. Je regarde à gauche, à droite, dans l’espoir de trouver un employé du magasin. Personne. J’arpente alors les allées une à une. Où sont-ils, bon sang ? Encore deux allées et je rentre chez moi. Bredouille, certes, mais je n’ai pas de temps à perdre. Je passe un nouveau rayon, le regard distrait à la recherche d’un polo vert, celui que portent les vendeurs. Mon esprit semble se heurter à une situation improbable. Je reviens sur mes pas. Je n’ai pas rêvé. Il est de dos, mais c’est bien sa stature que je reconnaitrais entre mille. « Fairchild ! » Mon divin sauveur. Décidément, un titre qui se répète. Je balaye mes souvenirs d’un revers de tête. J’arrive vers lui presque en sautillant. Qu'est-ce qu'il fout au rayon des peintures ? Il compte refaire son salon ? Je ne sais même pas de quelle couleur il est actuellement à vrai dire, n'ayant jamais mis les pieds chez lui. Tu te disperses, Banks ! « Tu t’y connais en plomberie? » Je le supplie presque de me dire oui, même s’il n’y connait rien. Je serais vachement déçue que ce soit le cas en tout cas. Mes yeux de cocker en prime, il ne peut décidément pas me dire non. Nul ne peut ignorer le fait que je sois une femme en détresse.
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MessageSujet: Re: i open my eyes and now all i wanna see is you (wyatt)   i open my eyes and now all i wanna see is you (wyatt) EmptyLun 20 Nov 2017 - 21:54

Quand Wyatt avait vu l'énorme tâche de vin sur son mur tout blanc fraîchement repeint, il faillit mettre fin à la vie de sa soeur. Cette gourdasse avait encore usé de ses talents d'acrobates pour tenter de récupérer son téléphone sur le plan de travail de la cuisine sans prendre en compte le verre de vin qui se trouvait sur son chemin. Le verre tomba à la renverse, le vin s'explosant sur le mur qu'il avait repeint il y a seulement deux semaines et Wyatt avait du se concentrer au maximum pour ne pas la projeter à son tour contre le mur.
Voilà comment Wyatt s'était retrouvé devant le rayon de peinture un de ses seuls jours off de la semaine au lieu d'être au bar devant le match avec ses potes et une bonne bière en face de lui. Et pour ne rien arranger, il ne se souvenait même plus de la référence de la peinture de la dernière fois, ce qui l'obligeait à repeindre toute la pièce avec un nouvelle nuance de blanc. Quand ses soeurs faisaient de la merde, elles ne faisaient vraiment pas à moitié. Wyatt jurait dans sa barbe naissante, grommelant sur à quel point ses parents s'étaient trompés en décidant de faire six autres enfants après lui. Sa soeur s'était bien évidemment proposé de l'aider pour tout repeindre mais il préférait avoir cette catastrophe ambulante le plus loin possible de lui pendant quelques temps, le temps de réparer ses conneries. "Putain mais je vais jamais retrouver le même blanc..." grogna t-il. Il regarda le nuancier pendant trois bonnes minutes lorsqu'une voix familière se mit à retentir à l'autre bout du rayon, il tourna la tête et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il reconnut la jolie Banks presque voler jusqu'à lui. Il ne put s'empêcher de sourire à cette vision de bonheur, voilà qui pourrait bien lui remonter le moral. "Je vois que ta cheville va mieux Banks." dit-il pour faire référence à la dernière fois qu'elle s'était retrouvé dans ses bras et accessoirement à dix centimètres de sa bouche. Visiblement, elle avait des problèmes de plomberie. Ne manquant jamais une occasion de faire un trait d'esprit, Wyatt rétorqua avec un sourire vorace "J'ai envie de parler de mon très gros tuyau, mais tu vas me traiter de porc et hurler au viol dans tout le magasin." Franchement c'était de sa faute, elle lui avait tendu une perche de toute beauté et Wyatt n'était pas du genre à rater des occasions aussi parfaite de démontrer à quel point il était le pompier le plus marrant de Brisbane. Bien au contraire, il la soupçonnait même d'avoir plus ou moins craqué pour lui grâce à son savant dosage entre humour graveleux et sourires séduisants. "Non, Banks. Je suis pompier, pas plombier. Mais pour toi, je peux être tout les métiers du monde." Nouveau sourire charmeur. Wyatt se donnait les moyens de continuer sur sa lancée de la dernière fois, il n'avait pas oublié ce qui avait failli se passer dans le dortoir des paramedics à la caserne. "Dis moi ce qu'il t'arrive, je pourrais peut-être t'aider si t'es sage et que tu te montres un peu plus docile que la dernière fois." Finalement, repeindre son salon pouvait être remis à plus tard.
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MessageSujet: Re: i open my eyes and now all i wanna see is you (wyatt)   i open my eyes and now all i wanna see is you (wyatt) EmptyLun 20 Nov 2017 - 22:38

Je ne peux que me réjouir de tomber sur le chef. Aucun homme ne serait aussi bon que lui pour venir en aide à qui que ce soit. Souffre-t-il de non-résistance à ces appels de détresse ? Je n’en sais rien, et peu m’importe. Ce qui compte, c’est qu’il est là, et qu’il va me servir à quelque chose. Je me racle légèrement la gorge lorsqu’il met l’incident de la semaine dernière sur le tapis. « Oh, ce n’était rien, pas de quoi s’affoler. » Mais s’en est-il inquiété jusqu’ici ? En tout cas, à aucun moment il n’est venu me voir pour me le demander en personne. Je le soupçonne cependant d’avoir demandé à d’autres collègues avec qui je passais plus de temps ou de m’avoir espion à travers les stores de son bureau lorsqu’il reconnaissait mon pas en approche dans le couloir. Le sujet est clos. Plus besoin d’en parler. Je le remercie silencieusement de passer à un autre sujet, même si celui-ci est à caractère sexuel. Une nouvelle blague qui ne m’étonne pas, et me rassure même. Revoilà le joyeux luron d’il y a cinq ans.  « Il a aussi besoin d’être siphonné, c’est ça ? » répondis-je du tac au tac. Alors, c’est ce que répond une femme qui crierait au viol ? J’arque un sourcil faussement interrogateur et aguicheur vers lui. Après tout ce temps, il me sous-estime encore. Et qu’il n’ose pas jouer le choqué. Il n’y a pas que les hommes qui ont le droit de faire des blagues salaces et d’utiliser des mots détournés de leur sens premier sans que la signification en soit forcément cachée.

Mon sourire s’étend encore plus lorsque je l’entends me dire que pour moi, il peut être tous les métiers romantiques. C’en serait presque romantique —dans la bouche d’un autre. « C’est la réponse que j’attendais ! » Ni une ni deux, je tourne les talons pour revenir vers la tuyauterie. Pas la sienne, le rayon du magasin. Je n’ai pas vraiment de temps à perdre dans ce magasin, mais l’éventualité de passer plus de temps avec lui me fait ralentir le pas. Je sors mon smartphone de ma poche pour lui montrer les désastres. « Voilà sur quoi je suis tombée cette après-midi. » J’ai presque un haut le coeur en repensant à l’odeur nauséabonde qui en est ressortie. Je passe les photos pour arriver sur des captures d’écran d’articles que j’avais trouvés, mais sur le site d’un autre magasin. Je ne suis pas si bête, j’en aurais pris les références autrement. « Et j’ai besoin de tout ça, mais impossible de les retrouver en rayon. » Je lui tends enfin la liste du matériel griffonné sur un papier chiffonné. Pas du tout représentatif de mon mode de vie, tout ça. Il va penser que je suis une crado, maintenant. Mais qu’il entre seulement dans mon appartement presque aseptisé et il se ravisera. J’ai fait mine d’être occupée avec les photos et la liste, mais je n’ai pas manqué ses références à la nuit dernière, je les ignore juste. Je relève cependant un regard vers lui, comme pour le supplier de ne plus avancer sur ce terrain. « Je suis de bonne humeur, Wyatt. Il ne tient qu’à toi de préserver cette atmosphère. » Aux vues d’où il nous a mené la dernière fois, je n’ai aucune envie d’y retourner et de me casser la figure à nouveau —littéralement ou non. Nous arrivons finalement devant les objets dont je pense avoir besoin. Je les observe de manière toujours aussi suspecte. « En fait, j’y comprends rien avec les matériaux de composition, les diamètres et tout ça. Comment j'suis supposée choisir ceux qui iront avec les canalisations pré-existantes ? » Je ne suis qu’une femme, et là, je me rends bien compte que de vouloir l’égalité des sexes, c’est parfois une belle connerie. Il y a tout simplement des choses pour lesquelles nous ne sommes pas faites. Je m’avoue vaincue à ce sujet.
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MessageSujet: Re: i open my eyes and now all i wanna see is you (wyatt)   i open my eyes and now all i wanna see is you (wyatt) EmptyLun 20 Nov 2017 - 23:08

Son rire fort et grave se mit à retentir dans les rayons du magasin, obligeant un employé à se retourner pour se demander ce qu'il se passait. Banks n'était jamais aussi drôle que lorsqu'elle s'aventurait sur le même terrain que lui, avec sa petite expression mutine elle était beaucoup plus sexy que ce qu'elle ne soupçonnait et c'était totalement aphrodisiaque pour le chef des pompiers qui avait bien du mal à se retenir de pousser le bouchon un peu plus loin encore. Les blagues triviales, c'était leur truc : en général c'était l'escalade de celui qui serait le plus inapproprié mais aujourd'hui ils avaient d'autres projets en vue, ça allait parler tuyauterie et la vraie cette fois-ci. Alors qu'il s'attendait à ce que Banks lui dise simplement quel était son problème, problème auquel il donnerait une solution pour finalement qu'ils finissent par reprendre le cours de leur journée chacun de leur côté, celle-ci l'embarqua dans son tourbillon d'emmerdes qui ne semblaient pas sentir très bon à en voir les photos qu'elle faisait défiler sur son portable comme si c'était les photos de ces dernières vacances. "Putain mais t'as pris combien de photos ?" demanda Wyatt, toutes dents dehors. "On dirait un reportage photo, t'es flippante Banks". Wyatt se mit à rire devant les photos, on reconnaissait la scientifique dans tout ça, elle avait analysé, s'était documenté pour résoudre son problème là où n'importe quelle personne lambda aurait tout simplement décroché son téléphone pour appeler le pompier de la ville et régler le problème en quelques heures. Banks et son caractère indépendant avaient visiblement décidé qu'il en serait autrement puisqu'elle était là devant lui. Le féminisme semblait avoir ses limites. Elle avait de la chance, Wyatt était expert en désastres domestiques. Avec six filles à la maison et tout ce que cela pouvait engendrer, Fairchild était habitué à ce genre de catastrophes. Il se sentait sacrément puissant d'un coup, car Banks avait besoin de lui. Ça répondait à ses instincts de mâle machiste, celui qui vient à la rescousse de la demoiselle en détresse, juste pour un évier bouché. Il n'aurait pas pu rêver meilleure excuse pour passer un peu de temps avec Banks en dehors de la caserne. "Ça m'est arrivé au moins quinze fois, les filles bouchaient tout le temps la bagnoire avec tous leurs cheveux à la maison. Et la plus petite est le pire cauchemar de l'évier car elle refuse d'utiliser le broyeur parce qu'une nana meurt comme ça dans Destination Finale 2. Donc t'inquiète. I'm on it." la rassura t-il en prenant son téléphone dans ses mains. Mauvais timing. Pile au moment où Wyatt s'empara du téléphone de Banks, celui-ci se mit à sonner, et un prénom de mec s'afficha. "Tiens y'a ton plan cul qui t'appelle." Il lui rendit le téléphone et se foutant totalement de si elle comptait décrocher ou pas enchaîna. "Bon viens on se casse d'ici, t'as pas besoin de toutes ces merdes." Wyatt avait ses propres astuces quand il s'agissait de débrouillardise, il allait en mettre plein les yeux à sa petite paramedic. "On a besoin de gros sel, de coca et de vinaigre. Et de la bière aussi parce que je bosse pas gratuitement pour ton petit cul pendant mes seuls jours de repos Banks. Tout travail mérite salaire." Il la regarda, une lueur de malice brillant dans son regard. Il croisa les bras et plissa légèrement les yeux, sans se départir de son éternel sourire. "Dis moi Banks tout ça, ça serait pas un guet-apens pour m'attirer chez toi par hasard ? Parce que franchement ça y ressemble. T'aurais pu simplement m'inviter à boire un verre plutôt que de saborder ton lavabo." C'était trop tentant, beaucoup trop tentant de lui faire remarquer qu'une fois encore il était indispensable à sa vie.
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MessageSujet: Re: i open my eyes and now all i wanna see is you (wyatt)   i open my eyes and now all i wanna see is you (wyatt) EmptyLun 20 Nov 2017 - 23:57

Il a compris. Plus d’allusions au sujet sensible. Juste le Fairchild blagueur, dragueur et sûr de lui que d’habitude. Et elle avait survécu autant d’années à ses côtés. Pas étonnant en fait qu’elle ne l’ait supporté quand dans les murs de la caserne. Son rire me fait du bien. Je préfère ça à nos querelles d’adolescents sans queues ni têtes. Je ne me gêne pas pour lui lancer une petite tape sur le biceps suite à sa moquerie. « Fais pas ta petite nature. Et même avec ça, je m’en sors pas. ça valait bien la peine ! » Moi qui voulais bien faire, tout ça n’a servi à rien. Et dire que nous vivons dans une société de plus en plus multitâche et multidisciplinaire. Plombier ou garagiste, voilà des métiers desquels je resterai toujours bien éloignée. Ce n’est pas faute d’avoir essayé. « Puis faut dire ce qui est, je suis obligée de renflouer la mémoire de mon téléphone, elle était habituée à une plus grande cadence du temps où tu m’envoyais des photos de toi en sortant de ta douche ou de la salle de sport. » Des photos qui s’enregistraient automatiquement, comme toute photo qu’on m’envoie, mais que je ne m’empressais pas de supprimer, que du contraire. Ce genre d’atouts fait toujours plaisir aux yeux et les soirs de solitude, je me laissais aller à les refaire défouler, non sans me moquer de sa poire. Je frissonne à l’évocation de la scène du film, c’est peut-être pour cette même raison que je ne me suis jamais forcée à en placer un non-plus. Je souris à l’évocation de ses soeurs. Pour avoir entendu parler d’elles, j’en ai entendu parler ! Jamais rencontrées pourtant, je ne pense pas, mais je sais qu’elles lui en ont fait voir de toutes les couleurs et inversement. Pauvre gars dans une maison avec six nanas. Il a du en souffrir. Et pourtant, le voilà à me côtoyer depuis des années. Il n’en a pas marre des femmes, à force ? Mon téléphone vibre dans ses mains sans que je m’en aperçoive. Je ris ironiquement à sa blague quand il me rend le téléphone. C’est Daniel. Je le mets en sourdine et lui signale que je le rappelle plus tard. Si c’est important, il insistera. « Mais j’ai tout démonté… T’es sûr ? » Je n’ai pas besoin de réponse. À voir ce qui l’anime à l’instant, il a l’air sûr de lui. Cet empressement d’un coup. D’accord. À mon tour de le suivre. Je refais la liste mentalement des ingrédients énumérés. « On n’a qu’à passer par le magasin d’à côté et on y va. » Si j’ai du gros sel et du coca en réserve, il me manque le vinaigre. Quant aux bières, c’est pas forcément ce que j’ai en stock, je n’y pense que quand Mira ou Harry passent à la maison. « C’est toi qui t’invite, j’te signale. Du moment que t’es parti pour vingt-heures, après y’a mon plan cul qui arrive. » lui fis-je remarquer tout en me jouant de lui. Il fait moins le malin, là.

Un crochet au magasin et une dizaine de minutes plus tard, l’ascenseur débouche aux sixième sur un loft disposé sur deux étages et une grande baie vitrée de toute la hauteur sous plafond qui fait effet de puis de lumière le jour et donne sur une ville éclairée la nuit. Un mobilier en bois chaleureux et moderne, une décoration épurée mais personnelles, avec quelques photos de sa famille et de ses amis. Même celle de l’équipe de la caserne trône sur le buffet. Un salon et une cuisine ouverte munie de son grand îlot central. Et puis ma cultisme collection de vin qui s’étale sur des étagères sur un mur entier de la salle à manger. Voilà ce qu’il pouvait découvrir en pénétrant dans mon antre. « Non, tu ne verras pas ma chambre. Tu devras te contenter des communs pour aujourd’hui. » Il n’a rien dit mais je le connais. J’ai anticipé sa remarque, celle faisant allusion au fait de filer tout droit à ma chambre. Il n’a plus besoin de parler, je connais ses idioties par coeur.
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MessageSujet: Re: i open my eyes and now all i wanna see is you (wyatt)   i open my eyes and now all i wanna see is you (wyatt) EmptyMar 21 Nov 2017 - 0:43

Il nota soigneusement sa réplique quant aux selfies qu'il lui envoyait lorsqu'il sortait de la douche après une bonne séance de sport, lorsque ses muscles étaient encore tout congestionnés et qu'elle pouvait compter ses abdos même en regardant la photo à deux mètres de distance tellement ils étaient tracés. Clairement, c'était excitant pour Wyatt de penser que Banks pouvait avoir des photos de lui comme ça dans son téléphone. Il aurait d'ailleurs adoré savoir qu'elle les gardait précieusement. "D'ailleurs j'attends toujours que tu me renvoies la pareille mais bon visiblement tu sais pas te servir de l'appareil photo de ton téléphone." Son iPhone regorgeait des nudes des rares nanas de la caserne. Parfois c'était lui qui les avait reçu, d'autres fois c'était d'autres mecs de la caserne qui lui envoyaient. C'était marrant d'ailleurs de croiser les paramedics dans leurs uniformes les traits tirés et la mine sérieuse alors qu'ils avaient des photos d'elles beaucoup plus d'étendue dans tous leurs téléphones. Mais Banks était une fois de plus l'exception, aucun nude d'elle n'avait circulé depuis six années qu'elle bossait à la caserne, et c'était tant mieux. Wyatt n'aurait pas particulièrement apprécié de découvrir la jolie brune à moitié nu sur l'écran de téléphone d'un de ses collègues. Il aurait vraiment eu du mal à s'en remettre. "Ouais ouais c'est ça, on verra comment réagira ton plan cul quand il te découvrira avec le plombier le plus sexy de l'Angleterre, allez active ton petit cul on a pas toute la journée." avait-il dit en la poussant vers le chemin de la sortie, abandonnant les pots de peinture qu'il était censé être venu chercher.

Ce n'était pas du tout à quoi il s'attendait. Lorsque Banks ouvrit la porte de son loft et qu'il s'avança dans cet espace lumineux et casual, un pack de bières à la main, il ne sut plus où donner de la tête. C'était marrant de rentrer chez elle et de voir où est-ce qu'elle vivait lorsqu'elle n'était pas en train de foutre le bordel à la caserne en outre-passant ses missions. Wyatt se voyait déjà se jeter sur ce canapé et ne rien foutre de la journée mais la voix de Banks le tira de ses pensées feignantes. Une fois de plus, un sourire carnassier se dessina sur son visage. "Je bosse très bien dans les communs aussi t'en fais pas Banks." répliqua Wyatt du tac au tac. Il progressa dans le loft et ne tarda pas à trouver l'évier. "Bon vas-y donne tout." Il récupéra les emplettes qu'ils avaient fait chez l'épicier et Wyatt s'attela à régler le problème de l'évier qui franchement n'en finissait plus de renvoyer les pires relents du monde. "Y a pas une fenêtre qu'on peut ouvrir ? Parce que franchement y'a plus sexy comme odeur je crois que je vais m'évanouir. Ça pue encore plus que la dernière fois qu'on a fait une inter à côté de la station d'épuration à East Side." constata Wyatt avant de verser la bouteille de Coca. Il se redressa, l'air dégoûté et s'écarta de l'évier. "15 minutes à attendre le temps que ça fasse effet, tu me fais visiter ?" Il commença à faire un tour de l'appartement et remarqua la photo de l'équipe de la caserne sur le buffet, il avança et prit le cadre entre ses mains qu'il regarda avec un sourire. C'était peut-être lui mais il avait l'impression que cette photo transpirait la franche camaraderie. Il était heureux avec ses mecs à la caserne même si Austen manquait aux rangs depuis un moment maintenant et qu'il aurait aimé qu'il guérisse plus vite pour retrouver la bonne ambiance qu'il mettait. Bref, Wyatt pleurerait Jimmy une autre fois, il était dans l'antre de Banks, il devait profiter de chaque instant et gratter un max d'informations avant qu'elle ne le renvoie chez lui avec une petite tape sur la tête comme la brave bête qu'il était. Le pompier se mit ainsi à ouvrir toutes les portes, regardant les pièces jusqu'à ce qu'il tombe sur la chambre. "Aaaaah la pièce qui nous intéresse !" s'exclama Wyatt comme si il venait de tirer le bon numéro au loto. "Voyons voir ça, je me demande qui est le dernier mâle à être rentré par là. Le lit est fait mon dieu mais t'es vraiment flippante Banks, ne viens jamais chez moi tu deviendrais folle." la prévint Wyatt en constatant à quel point tout était propre et nickel. "C'est donc là les futurs lieux du crime." insista t-il en pénétrant dans la pièce, ignorant les remontrances de Banks qui lui avait dit de s'en tenir aux pièces communes.
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MessageSujet: Re: i open my eyes and now all i wanna see is you (wyatt)   i open my eyes and now all i wanna see is you (wyatt) EmptyMar 21 Nov 2017 - 10:02

J’ai les mains moites. Je suis clairement stressée à l’idée de le ramener chez moi. En six ans, il n’y a jamais mis les pieds, et c’est à peine s’il m’a déjà déposé une fois au pied de l’immeuble après une garde. C’est une part de moi qui ne lui a pas encore été révélée, j’ai l’impression de devoir me mettre à nu, d’exposer une partie de moi sans l’avoir prémédité. Je crains ses remarques ou peut-être l’idée qu’il se fait de moi qui changera en un instant. Dans l’ascenseur, je me mordille la lèvre et deviens impatiente. Qu’est-ce qu’il fout ici ? Comment en sommes-nous arrivés là ? Je tente de me rassurer. Il vient juste réparer l’évier, ensuite, il repartira comme il est venu, nos gardes reprendront et le cours de nos vies avec. Je ne peux m’empêcher de penser au fait que je m’étais persuadée que les choses seraient claires et distantes entre nous à la caserne, que les moments en extérieur se feraient rares et que l’incommodité passerait. Foutaises. Il fallait évidemment que je le croise en dehors de notre univers quelques jours après seulement. Les probabilités étaient faibles et pourtant, nous y voilà. Le pompier le plus sexy de l’Angleterre dans mon salon, observateur et taquin à souhait. Ses allusions vont bon train. Entre mon soi-disant plan cul qui risque d’avoir une mauvaise surprise en nous prenant la main dans le sac et le fait qu’il est tout aussi performant dans une chambre que dans n’importe quelle pièce d’une maison —ce dont je ne doute pas— c’est que je commence à avoir chaud. Je dépose ma veste sur le dossier d’une chaise à l’entrée et m’affaire à lui donner ce dont il a besoin, à commencer par nous décapsuler deux bières. « T’as intérêt à bien faire ça. » lançais-je comme toast autoritaire. J’en bois une gorgée avant de lui passer le coca pour ensuite réserver les autres bières au frais. Qu’il ne s’en fasse pas, je n’en boirai qu’une avec lui, le reste lui est réservé. Sa remarque quant aux odeurs est franchement exagérée. J’avais justement ouvert une fenêtre avant de partir, ce n’était pas comme si tout était resté renfermé. Je soupire face à sa remarque désobligeante et m’en vais ouvrir la fenêtre en grand. « Vos narines sont satisfaites, Fairchild ? » demandais-je sur le ton de l’ironie.

Le faire visiter ? Non. Je n’en ai pas envie. Mais en bon Fairchild qui se respecte, le pompier a déjà entrepris sa visite. Il ne manque pas de remarquer la photo de l’équipe, ce qui me fait sourire. J’apprécie sincèrement chacun d’eux et je n’échangerais mes collègues pour rien au monde —même s’ils sont un peu lourds parfois. Je me détends quelque peu lorsqu’il passe à côté des photos de moi petite sans rien relever, le tout étant passé inaperçu. Ouf. Je l’aurais entendu pendant des années. Peut-être même qu’il aurait pris une photo avec son téléphone pour l’imprimer au boulot et l’afficher aux valves. Ah, non, le chef ne peut pas faire ça. Pas si mal ce statut finalement. Il s’avance dans le loft et je le suis de près. « Fais comme chez toi. » lui dis-je alors qu’il n’avait clairement pas attendu ma permission et que je n’ai aucune envie qu’il agisse comme si tel était le cas. Voilà qu’il monte à l’étage, ma partie encore plus privée. Un vrai fouineur. Essaye-t-il d’en découvrir plus sur moi par la sorte ? Je me demande si, maintenant qu’il a découvert mon appartement, il s’imagine coucher avec moi dans chacune des pièces, comme à la caserne. L’idée n’est pas déplaisante. « À t’écouter, j’ai l’impression que l’odeur de mon évier t’es familière. Mais il n’y a que quand on sort de chez soi qu’on s’en rend compte. » Comment est-ce chez lui ? Est-ce qu’il est l’archétype du mâle célibataire vivant dans sa crasse et se laissant vivre comme bon l’entend ? Avec le nombre de femmes qu’il ramène, il doit quand-même avoir un minimum d’ordre, non ? En tout cas, il lui est rare de faire son lit. Il ne m’a jamais donné cette impression de pouvoir être bordélique. « À vingt heures et une minute, je te l’ai dit. À moins que nous ne commencions par le salon… » répondis-je, faussement songeuse à ce fameux plan cul qui en réalité n’existe pas. Qu’il refoule ces idées qu’il se passe quelque chose entre nous bien vite, je n’ai pas envie que ça devienne contagieux. Comme si je n’avais pas moi-même envie de l’étaler là sur mon lit et de froisser les draps par nos ébats. « Aller, sors de là Fairchild, tu n’as rien à faire ici. N’importe qui n’atterrit pas dans mon lit. » lui dis-je en sortant de la pièce, espérant qu’il me suive sans tarder. Et oui, le “n’importe qui” c’est lui. C’est le moment que choisit mon ventre pour gargouiller bruyamment. Je jette un coup d’œil à ma montre, il est loin d’être l’heure du diner. « Je nous prépare un petit apéro pour passer le temps ? » J’ai toujours quelques trucs en réserve dans mes placards, toujours parée à l’imprévu. Je déteste être une ôte qui ne prend pas soin de ses invités. Même s’il s’agit de Wyatt.
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MessageSujet: Re: i open my eyes and now all i wanna see is you (wyatt)   i open my eyes and now all i wanna see is you (wyatt) EmptyMar 21 Nov 2017 - 15:26

C'était marrant de s'aventurer dans la demeure de Banks. Il n'avait jamais compris comment une nana comme elle pouvait être encore célibataire. Peut-être qu'elle ne pouvait pas avoir d'enfant, peut-être qu'elle était sado-masochiste et qu'elle faisait peur à tous les mecs qu'elle rencontrait. Peut-être que c'était une dangereuse psycopathe et qu'elle avait enterré tous ses mecs dans sa cave en bas là où elle cachait sa tronçonneuse. Après tout c'était une paramedic, elle pouvait clairement découper un corps de manière chirurgicale. Ewww. Fairchild était bof amusé par l'idée et il la chassa rapidement son esprit tandis qu'il quittait la chambre de Banks. "C'est moi n'importe qui ? Allez arrête, tu sais très bien que je suis pas n'importe qui. Mais t'as raison, continue de faire genre tu me méprises. T'es mignonne quand tu fais la queen." rétorqua t-il en regagnant la pièce à vivre où la lumière commençait à décliner doucement en cette fin d'après-midi. Banks proposa un apéro et forcément Wyatt ne pouvait pas refuser. Une bonne bière en compagnie d'une jolie nana, il ne pouvait pas rêver mieux comme fin de lundi après-midi. Il prit place sur le confortable canapé de la belle ambulancière et il eut une impression étrange. Sans savoir pourquoi il s'imagina un instant dans un véritable quotidien avec Banks où il serait tout à fait normal qu'il se vautre dans son canapé après une dure nuit de taff et où elle viendrait le rejoindre pour boire des bières en regardant un film. Awkward. D'habitue, imaginer un quotidien avec une nana avait vite fait de l'angoisser.

Il décapsula sa bière et prit une longue gorgée bien fraîche, ce qui le désaltéra un instant. Il aimait tellement ça, la faute à son père qui l'avait initié très tôt aux joies de cette boisson amer. "Bon Banks parle moi un peu de ton plan cul. Je le connais ? C'est un mec de la caserne ? Quoique je te vois bien sortir avec un petit mec gringalet avec un boulot chiant genre banquier ou consultant en assurance. Tu dois aimer les mecs cérébraux toi. Genre qui te fait l'amour en missionnaire et t'offre des roses pour vos mois-nniversaire." Il éclata de rire à sa propre blague, imaginant Banks et son petit mec tout fin tout moche tout insignifiant en train de se susurrer des mots d'amour gnangnan. Il espérait juste que c'était pas un mec de la caserne parce que franchement, ça, ça le dérangerait vraiment. Il passa en revue mentalement tous les mecs de la caserne, réfléchissant à lequel serait le plus susceptible de faire craquer la jolie brune. Non. Décidément cette idée ne lui plaisait pas du tout et il était vraiment curieux de savoir avec qui Banks s'envoyait en l'air. Il espérait avoir une réponse sincère, après tout pendant six ans c'était arrivé qu'ils partagent quelques anecdotes. C'était marrant à l'époque mais sans qu'il sache pourquoi quelque chose semblait avoir changé et Wyatt n'était plus tellement sûr de vouloir avoir ce genre d'images en tête. Il reprit une gorgée de bière et jeta un coup d'oeil à la vue incroyable qu'avait Banks de son appartement, ça devait être agréable de vivre ici.
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MessageSujet: Re: i open my eyes and now all i wanna see is you (wyatt)   i open my eyes and now all i wanna see is you (wyatt) EmptyMar 21 Nov 2017 - 18:07

L’inspection est finie, à mon grand soulagement. Il reste quelques pièces mais ayant trouvé celle qui l’intéressait le plus, il ne s’aventure pas plus. « Je ne te méprise pas. Je te traite comme tu mérites de l’être. » Et toc, monsieur l’ami, le chef, le fantasme, le coureur de jupons, le pompier le plus sexy de l’Angleterre, tout ce que tu veux. Tu viens de te faire remballer là. Je lui avais pourtant demandé comment je devais l'aborder : en tant qu'ami ou en tant que chef ? N'ayant pas vraiment eu ma réponse et puisqu'en dehors des murs de la caserne il pouvait être ce que je voulais, j'ai décidé qu'il ne serait rien —ou presque— à mes yeux. MENSONGE ! Je descends et m’affaire très rapidement en cuisine tandis qu’il prend place sur le canapé. Je l’observe de près, il n’a pas intérêt à foutre ses pieds sur la table basse. Je reviens vers lui avec une bière, un verre de vin rouge, une planche de saucisson coupé en tranches et des olives marinées, et semble le sortir de sa rêverie. Je prends place à ses côtés non sans laisser un certain espace entre nous. Ne surtout pas le toucher, au risque que des frissons me parcourent à nouveau.

La réalité ne lui a pas échappé et le revoilà à ramener le sujet plan cul sur le tas. Je ne sais pas mentir. Tout le monde le sait. À moins qu’un mensonge soit préparé de longue date et bien ficelé, je suis nulle pour inventer sur le tas, et ça se lit toujours en travers de mon visage. Je pourrait bien lui décrire une personne idyllique, mais j’ai peur de me perdre, et puis j’en reviendrais très certainement à le décrire lui. Non, je ne peux prendre ce risque. « Tu m’énerves, Fairchild. J’suis pas ce genre de fille, et tu le sais très bien. Mais est-ce que ça fait pour autant de moi le genre de femme plan plan à aimer mener une vie monotone au quotidien comme au lit ? » À ce que je sache, je n’ai rien à prouver à personne, et je n’ai certainement pas besoin de m’expliquer sur ce que j’aime ou non, quelle est ma position préférée, à quelle heure de la journée je suis la plus chaude et combien de fois j’aime le faire en moyenne par jour ou par rendez-vous. Surtout pas avec Wyatt. « En plus, arrête de faire l’innocent. Tu sais très bien quel est mon genre de gars. » Toi. Grand, blond au regard clair, d’une musculature protectrice et rassurante, une oreille attentive dans les bons comme les mauvais moments, d’une assurance imparable, blagueur, séducteur, mais un brin trop dragueur. Ouais, la grosse tache au tableau blanc : beaucoup trop coureur de jupons, le gars. J’allais me raviser, mais non, il mérite que j’en ajoute une couche. « Ceci dit, pas besoin d’ère pompier pour être chaud comme la braise. Tu serais étonné de savoir que les plus grands avocats sont les plus bestiaux au lit. Ce besoin de relâcher le côté trop guindé de leur journée, cette envie de dépasser les limites, eux qui suivent la loi à la lettre, tout ça tout ça. » Un sourire en coin s’étire sur mes lèvres tendis que je ramène le verre de vin à la bouche pour une lapée de saveurs boisées. « Et toi, ton plan cul du moment, elle est comment ? Je voudrais bien jouer au devin comme toi, mais tu en changes tellement souvent que je ne saurais laquelle décrire. Mais il me semble que tu es plutôt blondes, non ? » Enfin, celle du moment ou de la dernière nuit. De ce que je sais, ce n’est pas trop son genre de goûter plusieurs fois à la même femme mais qui sait, il pourrait me surprendre. Aussitôt posée, je redoute ma question. Ai-je vraiment envie qu’il me la dépeigne avec désir tout en se ressassant tous leurs ébats tel un film porno dans son esprit ? Je jette un coup d’oeil à ma montre. « Les quinze minutes sont passées, non ? » demandais-je tout en me relevant du divan, direction la cuisine. En fait, je n’ai aucune idée de l’heure à laquelle nous avons lancé les travaux ménagers. Je jette un coup d’oeil par-dessus l’évier. Comment est-ce qu’on sait si c’est bon ?
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MessageSujet: Re: i open my eyes and now all i wanna see is you (wyatt)   i open my eyes and now all i wanna see is you (wyatt) EmptyMar 21 Nov 2017 - 19:08

Ça fait 20 minutes qu'il essaie d'en savoir plus sur ce fameux mec à coup de messages subliminaux et de questions incisives mais rien n'y fait : Banks n'est pas encline à lui donner plus d'informations que ça sur le mec avec qui elle passait ses nuits et ça commençait un peu à contrarier le colosse qui ne comprenait pas pourquoi elle lui faisait autant de cachotterie. Si ça se trouve, c'était vraiment un mec qu'il connaissait et elle craignait sa réaction. Quoique Banks n'aurait jamais hésité une seule seconde à l'énerver en lui racontant qu'elle s'envoyait en l'air avec un mec qu'elle connaissait. Bon, il fallait qu'il lâche l'affaire sous peine de vraiment commencer à s'énerver et de réveiller ses instincts de compétiteurs. Elle ne voulait rien révéler, pas de soucis ? Il ne révèlerait rien non plus puisque c'était ça le but du jeu visiblement. En tout cas elle défendait d'être partisane d'une vie sexuelle plan plan avec un mec lambda. Wyatt haussa ses larges épaules, tous les goûts étaient dans la nature. "Je connais un tas de filles biens qui se gâchent avec des loosers, c'est pas de leurs fautes, elles savent juste pas ce qu'elles valent... Et après elles rencontrent Wyatt Fairchild." Il garda tout son sérieux, sachant parfaitement que ça continuerait d'agacer Banks mais en même temps elle était facile à piquer la jolie brune. D'après elle, il connaissait son genre de gars. "Ah bon ? Je sais ça moi ? Je crois pas Banks. Je lis pas dans tes pensées. Puis si t'avais bon goût ça se saurait, je serais déjà sur ton tableau de chasse." Hors de la caserne, c'était comme si il n'y avait aucune limite à ce qu'ils pouvaient se dire ou faire, la limite s'était partiellement gommée et Wyatt découvrait un nouveau terrain de jeu. Là, ici, dans cet immense loft, il n'était plus le chef, il était simplement Wyatt un homme de 36 ans qui ne savait pas bien où il allait dans la vie et qui avait pris le parti d'être hédoniste au possible. Quoiqu'il en soit, il n'y avait pas la barrière qu'il était obligé de se mettre quand il était de garde mais c'était ça le danger, c'était d'oublier que ce qu'il pouvait se passer ici aurait des conséquences sur tout le reste. Banks avait beau l'attirer indiénablement, il n'avait vraiment pas envie de tout gâcher. Il y avait des fantasmes qui ne devaient pas être accomplis et Wyatt ne cessait de se demander si il n'en faisait pas partie.

Banks savait recevoir, elle avait concocté une petite plancha d'apéro dinatoire qui ravit les papilles de Wyatt. Il s'empara de deux morceaux de saucissons qu'il fourra dans sa bouche avant de les arroser de bière. Putain là, il se sentait vraiment bien. C'est vrai que c'était ça qui lui manquait un peu dans sa vie, des moments simples. En dehors de la caserne. Banks lui fit alors la morale sur le fait que les avocats les plus guindés étaient les plus fougueux au lit. "Ouais non mais eux ils sont carrément tordus, tu veux que je te rappelle la fois où on est intervenu sur une petite sauterie BDSM qui avait mal tourné ?" Wyatt frissonna en repensant à la vue de la femme de l'avocat suspendue dans les airs pas des cordes au milieu des flammes causées par des bougies qui étaient tombées dans le feu de l'action, mettant le feu aux rideaux de la fenêtre. Classique. "Il me semble même que c'était une des premières interventions qu'on a faite ensemble, c'était peut-être un signe." Wyatt se souvenait parfaitement de la première fois qu'il avait vu Banks. Il avait su immédiatement, au ton de sa voix et à sa façon de regarder ses collègues, ses gestes précis quand elle s'occupait d'un patient qu'elle allait lui donner du fil à retordre et ça n'avait franchement pas loupé. Cette intervention était restée dans les annales sous le nom de "l'avocat 50 nuances d'incendie". Une private joke qui ressortait souvent dans les couloirs de la caserne lorsqu'on faisait référence à une pratique sexuelle un peu incongrue. Banks l'attaqua ensuite sur ses fréquentations et Wyatt éclata de rire, elle était douée, elle le connaissait bien. "T'es forte quand même, tu me connais bien ! Effectivement elle est blonde !" dit-il avec un sourire. "Mais ça fait un moment que j'en ai pas changé." Il était content avec ce qu'il avait actuellement, Cory ne venait pas de Brighton et c'était ce qu'il appréciait chez elle. Elle ne savait pas qui il était, ce qu'il avait été dans le passé et était sans prise de tête c'était exactement ce qu'il lui fallait. Banks demanda alors si les quinze minutes ne s'étaient pas écoulées, Wyatt regarda sa montre. Presque. "Bah vas-y fais couler l'eau et si il n'y a rien qui ressort c'est que c'est bon." Il serait déçu pour elle si ça ne marchait pas, mais vu le nombre de fois où il l'avait fait avec ses soeurs, il devrait réussir son coup.
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MessageSujet: Re: i open my eyes and now all i wanna see is you (wyatt)   i open my eyes and now all i wanna see is you (wyatt) EmptyMar 21 Nov 2017 - 21:46

“Je connais un tas de filles biens qui se gâchent avec des loosers, c'est pas de leurs fautes, elles savent juste pas ce qu'elles valent…” J’avale une boule de bile amère. Ouais, et cette fille, c’était moi, il y a plus de dix ans. Et ça m’a servi de leçon, j’ai appris de mes erreurs. Plus jamais je ne me laisserai avoir. Non pas qu’il était mauvais au lit, loin de là, mais plutôt qu’il m’a emprisonné au sein d’une relation où je ne voyais et ne vivais plus que pour lui. Tout, absolument tout le reste est passé à la trape : études, ambitions, rêves, amis, famille. J’ai mis une bonne année à m’en remettre, et si mon frère n’était pas venu me chercher par la peau des fesses, j’y serais certainement encore coincée à l’heure actuelle. Je chasse ce souvenir douloureux au fin fond de mon être. Je déteste quand mes démons réapparaissent. Je souris à Wyatt. C’est vrai qu’en d’autres termes et en d’autres circonstances, je l’ai rencontré. Il fut même l’un des premiers à parvenir à m’apprivoiser après Miles. Un grand pas en avant. Voilà pourquoi je n’ai jamais rien voulu gâcher entre nous. La peur de le perdre et qu’il devienne comme les autres était plus grande que l’envie, alors je me suis auto-convaincue que notre amitié était la seule chose possible. Il allège l’atmosphère qui pesait tout d’un coup sur mes épaules par une nouvelle remarque à la Wyatt bien placée. De la retenue, rien de plus. Un jour, tu apprendras. « Ça, c’est parce que je préfère que tu me regardes comme un fruit défendu auquel tu ne pourras jamais goûter plutôt que comme une biche délicieuse dont tu t’es délecté la nuit dernière. » lui rétorquais-je tout en me léchant les doigts après avoir englouti une olive. Je donne l’impression de mener le jeu et ce n’est pas déplaisant, bien qu’il soit toujours d’attaque pour me déstabiliser et refaire pencher la balance de son côté. Un vrai match de tennis interminable.

« Comment pourrais-je oublier ? L’avocat cinquante nuances d’incendie ! » Je ne peux m’empêcher de rire à gorge déployée en repensant à la scène comme si j’y étais encore. Un sacré fiasco cette histoire. Mais surtout, notre première intervention. Étrange de croire que nous avions fonctionné de pair comme un duo qui travaille ensemble depuis des années. Des gestes d’une harmonie incroyable, l’un suivant les ordres de l’autre en fonction de son poste et de ses connaissances. J'avais pris mes mesures de précaution fasse au feu et il avait suivi mes indications pour ne pas aggraver la santé des victimes. Vu comment nous pouvons nous chamailler en dehors des interventions, ça ressemble parfois à un miracle. Mais nous sommes et avons toujours été comme ça. Quand il s’agit du boulot et de la vie des autres, c’est chacun sa place, chacun son rôle. Bon, sauf quand j’outrepasse certaines mesures à pratiquer sur les patients. La discussion vire ensuite au sujet de son plan cul, et sa réponse m’étonne au plus haut point. Un moment qu’il n’a pas changé de partenaire ? Fairchild, où es-tu ? « Fais gaffe Fairchild, tu risquerais de devenir le mec qui s’attache. » lançais-je comme si je n’en avais rien à foutre de son histoire. Une blonde alors —donc pas du tout moi— et certainement très canon qui plus est. Une part de moi veut en savoir plus, histoire de juger et de comparer, mais l’autre préfère rester dans l’ignorance et envoyer le sujet à la poubelle. Comment réagirait-il avec moi s’il était casé ? Cette éventualité ne m’a jamais traversé l’esprit, mais à mois que le pompier finisse ses jours en célibataire, ce moment allait arriver, tôt ou tard. Et moi ? L’accepterais-je ? Lui en voudrais-je ? De quoi ? De ne pas m’avoir choisie alors que je ne lui ai jamais rien dit ? Je me réfugie dans la cuisine en espérant qu’il ne s’étalera pas sur le sujet. Je n’en ai pas envie. Pas ce soir.

Je suis ses indications. Je fais couler de l’eau dans l’évier, certainement trop s’il avait encore été bouché. L’eau s’écoule, bon point. Mon instinct me guide tout de même et me propose de regarder en-dessous de l’évier. C’était trop beau pour être vrai. « Merde, ça fuit ! T’es sûr que t’as tout bien remonté ? T’as peut-être oublié un joint ? » Tête baissée, je tente d’examiner moi-même la situation. Mais entre ce que c’était il y a deux heures et ce que c’est maintenant, je n’y vois aucune différence. Et ce fainéant de pompier qui n’a toujours pas bougé ses fesses. « Tu veux bien lever ton cul et venir voir par ici ?! Ton boulot n’est pas fini tant que cet évier n’est pas comme neuf, j’te signale. » C’est qu’il avait l’air bien installé dans mon canap. Faut pas croire qu’il allait passer sa soirée là tranquillement. C’est lui qui m’a empêché d’acheter toute une nouvelle tuyauterie, à lui de gérer maintenant. Il arrive sans se presser et se couche presque au sol pour disparaitre à moitié sous l’évier. Belle vue. Je ne peux m’empêcher de mater. Il n’a pas qu’une belle gueule ce gars, et si j’en oubliais qu’il s’agit de mon chef, je ne me ferais pas prier pour lui sauter dessus. Un raclement de gorge de sa part me sort de ma rêverie. « Oh, t’as besoin de moi ? » m’étonnais-je. C’est qu’il s’agit presque d’un aveu de faiblesse. Je souris, victorieuse avant de me pencher à mon tour, à moitié par-dessus lui pour soutenir un bout de je ne sais trop quoi pendant qu’il bidouille à un machin truc. « Avoue, t’as toujours rêvé de te retrouver dans cette situation. » Moi, le surplombant, à quelques centimètres de sa peau. Les évènements se répètent. Dans un autre ordre. Dans d’autres circonstances. Dans une autre atmosphère.


Dernière édition par Jules Banks le Mer 22 Nov 2017 - 7:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: i open my eyes and now all i wanna see is you (wyatt)   i open my eyes and now all i wanna see is you (wyatt) EmptyMar 21 Nov 2017 - 23:50

Ça pour être un fruit défendu, Banks en était un. Elle était clairement le diamant à ne pas toucher, qu'il ne pouvait même pas espérer avoir un jour. Il avait mis le holà à ses bas instincts, pensant se mettre hors de son atteinte de pouvoir de séduction et finalement quelque chose de pire était arrivé : il avait appris à la connaître et à l'apprécier pour ce qu'elle était, pas pour ce qu'il pouvait faire d'elle une fois à l'horizontale. C'était un véritable tour de force qu'elle avait exécuté sans même s'en rendre compte, Banks était devenue l'intouchable et était parvenue à réussir là où beaucoup avaient échouées jusqu'ici. Elle était parvenue à obtenir de lui des confidences, des éclats de rire alors qu'il était d'humeur massacrante. En se mettant en marge de toutes les femmes qu'il convoitait, elle s'était imposée comme un élément central de sa routine quotidienne. Il fut un temps, où lorsqu'il était encore qu'un simple pompier, il ne pouvait pas imaginer prendre une garde sans passer lui dire bonjour et lui donner un mars ou un twix qu'ils partagaient en se racontant des conneries. Puis il était passé chef et ses supérieurs lui avaient demandé de lever le pieds sur ses interactions avec ceux qui étaient maintenant ses inférieurs hiérarchiques. Il avait vu dans le regard de Banks l'interrogation lorsqu'il passait devant elle sans lui dire bonjour, puis la colère, le mépris. Et quand il sentait qu'elle était à deux doigts de verser dans l'ignorance, il courrait à nouveau jusqu'à elle pour reprendre la place sans étiquette qu'il occupait dans sa vie. La différence avec les secteurs professionnels habituels, c'était que les gens qui oeuvraient pour sauver de vie vivaient des moments forts constamment, des moments qui les liaient ensemble de manière définitive peu importe leurs liens d'affinité à la base. Lors de la première intervention, il ne connaissait rien d'elle et pourtant ils avaient travaillé main dans la main, comme si c'était leur centième intervention ensemble. À l'époque, il était pompier depuis déjà quatre ans et pourtant Banks avait parfois de meilleur réflexe que lui.

"Moi m'attacher ? Mais Banks, voyons, à qui tu parles."
Cory était le genre de nana à qui il pouvait clairement s'attacher, elle était diablement belle, avec des jambes interminables et un petit côté femme fatale qui l'avait fait immédiatement craquer dès qu'il l'avait vu. C'était du sexe bestial, complètement animal, une transe étrange qui le laissait toujours pantois. Cory avait un truc en plus, c'est clair, mais entre eux ce n'était que physique. Il ne savait que très peu de choses sur elle et inversement, c'était ce qu'il aimait avec elle. Elle n'était pas originaire de Brighton, peu de gens la connaissaient et elle n'avait aucun à priori sur lui ce qui facilitait leurs rapports étant donné que la réputation de séducteur de Fairchild n'était plus à faire dans le comté. Il éluda le sujet car il n'avait pas forcément envie de parler de ça avec Banks et de toute manière, il n'était pas là pour ça. Son cul ancré au canapé de sa collègue de travail, Wyatt buvait sa bière tranquillement, l'accident de l'évier était déjà pour lui tout oublier. "Arrête de mentir, je suis sûr que ça fuit pas tu fais ça pour que je me lève et me gâcher mon petit moment de détente là." répliqua Wyatt en enfournant d'autres morceaux de saucisson, à deux doigts de foutre ses pieds sur la table. Mais Banks ne l'entendait pas de cette oreille puisqu'elle le fit lever. "Du calme, Brutus." Il arriva à son rythme jusqu'à l'évier et se baissa, son t-shirt remontant négligemment sur ses abdos. Un miracle qu'ils soient encore là avec tout ce qu'il passait son temps à enfourner. Il commença à trafiquer l'évier, effectivement il avait mal resserré un truc sauf qu'il n'avait que deux mains et qu'il avait besoin d'aide, il se râcla la gorge bruyamment pour indiquer à Betty Boop qu'il avait besoin d'elle, il la vit alors se pencher et cette vision un peu trop valorisante des courbes de la demoiselle appela directement à ses bas instincts.

Oups. C'était pas le moment d'avoir une énorme érection, Wyatt se mordit l'intérieur de la joue, pensant à un truc super dégueulasse genre une grand-mère à poil ou un spoil de Game Of Thrones pour éviter une situation gênante. "Banks quand je vais t'attraper faudra pas te plaindre, continue de jouer avec le feu." Elle était beaucoup trop proche de lui, trop proche pour stopper les images qui flashaient dans son cerveau de mâle alpha. Grand-mère nue, grand-mère nue. Grosse grand-mère nue, grosse grand-mère nue. Il fallait qu'il se relève. Maintenant. Wyatt se releva précipitamment et comme un con prit appuie sur l'arrivée d'eau qui explosa, provoquant un énorme jet qui arrosa les deux collègues. "ETEINS L'EAU ! PUTAIN DE MERDE ! ETEINS L'ARRIVÉE D'EAU !" hurla t-il avant de se rendre compte que c'était en faite à lui de fermer le robinet, totalement trempé, la puissance de l'eau était carrément douloureuse et il en avait absolument partout, il parvint tout de même à fermer le robinet alors que Banks était en train de hurler. Voilà, c'était typiquement lui. On lui demandait de régler un problème, il en faisait surgir un millier. Il était terrifiée à l'idée de se relever et de voir la tronche de Banks alors qu'il venait d'inonder sa cuisine. Voilà. Il avait juste voulu stopper une érection inopinée et au lieu de ça il avait déglingué sa plomberie. Il se releva lentement, comme un enfant pris la main dans le pot de confiture. Il vit l'expression sur le visage de Banks, avec ses cheveux mouillés qui dégoulinaient sur ses épaules, et eu immédiatement envie de rire mais bordel ils étaient dans la cuisine, il avait pas envie de se prendre un coup de couteau dans la jugulaire. "Putain, t'es complètement trempée... Bon... bah au moins ça coule plus." lâcha t-il, se retenant de rire pour réussir à sortir vivant de ce loft de l'enfer.
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MessageSujet: Re: i open my eyes and now all i wanna see is you (wyatt)   i open my eyes and now all i wanna see is you (wyatt) EmptyMer 22 Nov 2017 - 10:07

Je crois qu’en fait ce qui me dérangerait le plus dans le fait que Fairchild devienne le genre de gars sérieux, capable de se caser pendant quelques années avec une femme, être amoureux et dévoué envers elle, c’est que moi, je n’aurai pas cru en lui. Je ne lui aurai pas laissé sa chance et je ne lui aurais même jamais avoué ce petit crash que j’éprouve à son égard depuis six bonnes années. « Me voilà rassurée, je pensais t’avoir perdu ! » Il est parfois dingue de voir jusqu’où nous sommes prêts à aller pour se persuader de l’une ou l’autre chose, de peur de se casser la figure. Et si je tentais ? Et si je me lançais. Me prendrais-je un mur de plein fouet ? J’ai déjà essayé de nous imaginer ensemble, mais chaque scénario se finissait de la même sorte : il me jetait pour une autre. Alors oui, peut-être qu’il serait capable de sortir avec moi et de se tenir à carreaux, mais seulement pour un temps. Et puis je ne suis pas une tortionnaire, on ne met pas un lion en cage. Wyatt relève donc du fantasme sur tous les points : physiquement et moralement parlant. Je regrette le temps où nous nous croisions presque tous les jours sans devoir nous plier à des formalités qui me sortent aujourd’hui par les trous de nez, mais je regrette aussi ces temps qui ne viendront jamais et dont je ne peux de toute façon pas me faire d’idée précise. Qui sait de quoi l’avenir sera fait ? Ce ce qu’il deviendra ou de ce que je deviendrai moi-même ? Et puis j’ai de toute façon d’autres projets en tête. Des projets dont je lui aurais parlé sans hésiter si rien n’avait changé entre nous, mais à l’heure actuelle je n’ai tout simplement pas encore eu l’occasion d’aborder le sujet avec lui. Et pourtant, je sais qu’il me serait de bon conseils et même qu’il me soutiendrait dans mes choix et mon mode de vie à venir. Oui, je songe de plus en plus sérieusement à adopter un enfant. Mais de quel âge ? De quelle origine ? Le puis-je même en tant que célibataire ? Avec un métier comme le mien qui me prend lors de gardes de plusieurs jours, et même de nombreuses nuits ? Il y a bien trop de paramètres à prendre en compte. Je dois d’ailleurs retrouver Mira la semaine prochaine pour faire le point sur les agences les plus fiables, appliquées et de confiance.

« Puisque je te le dis ! » rétorquais-je depuis la cuisine. Un vrai Saint Thomas celui-là, il ne croit que ce qu’il voit. J’attends avec cet air narquois qu’il se ravise et avoue que j’ai raison, tout simplement. Je profite de notre proximité et d’être en position de force pour le narguer un peu plus. Pour un gars qui disait vouloir me prendre dans toutes les pièces de la caserne, il doit se sentir mal, là maintenant. Mais je m’en fiche, je me délecte de la situation. Je me surprends à glousser comme une adolescente lorsqu’il me dit que je ne devrai pas être surprise le jour où (…) « Je te pensais immunisé. » dis-je, avec cet air de femme la plus innocente du monde. Je le regarde droit dans les yeux, persuadée que je ne faillirai pas. Les millièmes de secondes passent mais me paraissent être des minutes. Il semble avoir finit. Je m’écarte quelque peu pour qu’il se redresse, avant de me ramasser un jet d’eau en pleine face. Je me relève d’un coup et me cogne la tête sur le rebord inférieur de l’évier. « ARRÊTE DE ME HURLER DESSUS ! » réclamais-je tout en faisant de même. La mais posée sur une possible bosse sur mon crâne, je tente de relativiser. Je suis supposée pouvoir réagir en situation d’urgence et de stress, non ? « PUIS QU’EST-CE QUE J’EN SAIS D’OÙ ELLE VIENT CETTE EAU ? » Putain, je ne m’y attendais vraiment pas à celle-là.  Et puis, en un instant, sans que je n’aie rien fait, le jet s’arrête. Je cligne des yeux, le regard perdu sur une cuisine dévastée et qui nage dans une flaque d’eau. « C’est pas vrai, Fairchild, t’es plus maladroit que ce que je pensais ! » Je suis énervée, oui. Quel imbécile celui-là. « Non, sans blague, je suis trempée ?! » ironisais-je, toujours sous le coup de l’énervement. Juste le temps pour constater que mes manches dégoulinent, que mon chemisier collé à ma peau est devenu translucide et laisse apparaître mon soutien-gorge, collant à mes formes encore plus que dans un concours de miss t-shirt mouillé. Ce n’est qu’alors que je pose le regard sur mon chef. Son t-shirt colle à ses abdos, et si je les ai déjà vu un million de fois, cette vision est juste divine. Je ne sais pourquoi mais je m’adoucis, je souris même. « Je savais qu’il te fallait une douche froide, mais de là à en faire toute cette scène… » L’atmosphère se détend d’elle-même, je remarque bien que Wyatt se retient de rire. Quand mon regard croise le sien, il ne se retient plus et je ris avec lui. Comment vais-je rattraper tout ça ? Pour l’instant, l’heure est plutôt à se soucier de nos états. Nous ne pouvons rien faire tant que nous dégoulinons. « Je dois avoir quelques affaires de rechange à l’étage. » Je parle pour lui, celles de mes frères, des affaires qui datent d’une époque révolue mais qu’ils ont toujours tenu à laisser dans une armoire de la chambre d’amis, au cas ou… Et bien voilà qu’elles vont enfin servir. Je monte à l’étage, suivie de Fairchild, je l’amène jusqu’à la chambre d’amis ou je sors un t-shirt et un pantalon d’une commode. Deux tiroirs en-dessous, je trouve deux serviettes qui nous seront bien utiles. Je me tourne vers lui, il me regarde de ce regard qu’il ne m’a jamais lancé. Il me déstabilise. Je rougis. Je m’avance vers lui, et n’écoutant plus ma raison, je m’autorise à lui enlever son t-shirt. Sa peau est plus dure que dans mes souvenirs, mais tout aussi douce. Veut-il en faire de même ? Bien sur que je l'y autorise.
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MessageSujet: Re: i open my eyes and now all i wanna see is you (wyatt)   i open my eyes and now all i wanna see is you (wyatt) EmptyMer 22 Nov 2017 - 13:15

Un échange de regard complice et Wyatt sut que c'était son autorisation pour enfin éclater de rire alors, qu'elle se joignait à lui, leurs rires raisonnant dans le loft. L'un comme l'autre ne pouvaient bien rester fâchés bien longtemps. Était-ce normal que même les situations les plus banales lorsqu'elles étaient vécue avec elle prenaient une toute autre envergure ? Là au milieu de cette cuisine dévastée, Fairchild et Banks se faisaient face, comme si le monde dehors s'était arrêté de tourner et qu'il n'y avait plus qu'eux. Il ne put s'empêcher de glisser son regard jusqu'à sa poitrine joliment mise en valeur par sa chemise mouillée qui laissait transparaître une région jusqu'ici inexplorée. Wow, ok. Ca allait être compliqué de rester calme, très compliqué. Il avait réussi à limiter les dégâts quelques minutes plus tôt mais là c'était beaucoup trop pour lui, il n'y tenait plus. Pourquoi bon dieu avait-elle décidé de porter une chemise blanche ? C'était l'époque des cols roulés, pas des chemises blanches ! Il se souvint soudainement que lui aussi portait un t-shirt blanc à col rond qui était également trempé. Un par tout, balle au centre, Banks était donc soumise à la même torture que lui et franchement ça l'amusait. Il la surprit en train de le mater copieusement et il bomba le torse légèrement. Qu'elle en ait pour son argent. "Ouais j'adore les douches inopinées comme ça, je trouve ça très.... Spontané." termina t-il en la regardant droit dans les yeux, bien conscient que ce moment précis ressemblait à un début de scénario de mauvais porno. Elle lui proposa alors quelques affaires de rechange à l'étage, et il arqua un sourcil. Comment se faisait-il qu'elle avait des fringues de mecs dans son loft, ça par contre c'était chelou. Ca venait presque de tout gâcher. "Eh me refile pas les affaires de ton plan cul hein, je préfère encore rentrer à poil chez moi. De toute façon, je suis sûre que ça va même pas m'aller." Il galérait à s'habiller en temps normal, il imaginait déjà le tshirt de rechange le serrer de toute part. Il aurait l'air d'un bodybuilder gay. Nickel pour perpétuer le jeu de séduction qui s'était installé entre lui et sa collègue de travail. Il la suivit, admirant ses courbes alors qu'elle le conduisait jusqu'à une autre chambre qu'il n'avait pas remarqué lorsqu'il avait improvisé une visite trois quart d'heure plus tôt.

Ils pénétrèrent tous les deux dans la chambre et Wyatt la regarda sortir les affaires une par une. Il sentait son désir monter, il sentait qu'il n'allait pas tarder à perdre le contrôle. Si jamais leur relation finissait par se gâcher, alors il faudrait blâmer la chemise blanche de Banks et personne d'autre. Il sentait la fièvre le prendre, la fièvre propre à l'excitation, en proie à une envie d'elle incontrôlable. Elle se retourna vers lui et s'approcha, réduisant radicalement la distance qu'il y avait entre eux. Wyatt fut surpris lorsqu'elle saisit son t-shirt, le remontant progressivement. Putain. De. Merde. Si ça c'était pas le moment alors c'était quoi ? N'était-ce pas une volonté de sa part lui donner le feu vert ? Quid de la caserne ? Quid de leurs liens hiérarchiques ? Il se souvint de ses paroles lorsqu'ils étaient à la caserne. Il lui avait dit qu'il serait ce qu'elle voudrait. Il la laissa faire, sentant le tissu le quitter progressivement, le passant par dessus sa tête. Il se retrouva torse-nu devant elle, et un sourire en coin se dessina sur ses lèvres. Il se rapprocha encore plus d'elle, collant son corps contre le sien et saisit son t-shirt à son tour sans quitter son regard, le remontant progressivement sur sa peau alors qu'il laissait ses mains rentrer en contact avec sa peau de pêche. Il entendit sa respiration changer, presque haletante, Banks était en train de s'abandonner à lui. Il laissa son t-shirt mouillé tomber au sol, la regardant de nouveau. Il sentit une décharge électrique dans son crâne, signe que plus rien ne serait plus jamais comme avant et que maintenant était le moment.  Et avant même que Banks eut le temps de réagir ou dire quoique ce soit, Wyatt la souleva du sol, l'attrapant par les fesses pour l'obliger à nouer ses jambes autour de lui et la plaqua contre le mur violemment, ses lèvres rencontrant les siennes dans un élan tout autant passionnel. Il avait tenté de résister le plus longtemps possible, il avait tenté de se raisonner et de rester à sa place. Il l'avait repoussé, ignoré, mais c'était inévitable. Et franchement, tous les ennuis valaient bien cette étreinte, le contact de sa bouche sur la sienne alors que ses mains se baladaient furieusement sur son corps comme si l'apocalypse était prévue pour demain et qu'on laissait à Wyatt l'occasion d'accomplir ses dernières volontés.
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MessageSujet: Re: i open my eyes and now all i wanna see is you (wyatt)   i open my eyes and now all i wanna see is you (wyatt) EmptyMer 22 Nov 2017 - 17:22

Sinistre total dans ma cuisine. Ce qui partait d’un évier bouché s’est transformé en cuisine inondée. -“Tu t’y connais en plomberie ?” -“Non, pas du tout” Fin de la discussion, tombé du rideau. Voilà comment ça aurait du se dérouler une heure plus tôt. J’aurais appelé un plombier compétent et tout serait nickel chrome à cette heure. Mes nerfs à vif s’échauffent au premier abord jusqu’à ce que je croise le regard de Wyatt et devine son envie de rire. Cette complicité nous perdra certainement un jour, mais impossible pour moi de rester sérieuse à cet instant. C’est vrai que la situation est marrant, si on met de côté le nettoyage et les réparations qui devront suivre. J’ai encore un peu mal à la tête mais je suis loin de la commotion. Une chose est sûre cependant, c’est que je n’ai aucune envie des rester dans cet état, avec des cheveux semi-mouillés et des vêtements complètement trempés. Prise de conscience. Mon maquillage a-t-il coulé sur mes joues ? Je prie pour que tel ne soit pas le cas. Vu le prix des produits cosmétiques que j’achète, j’ose espérer qu’ils puissent tenir un minimum. « Arrête de faire ton bébé, Fairchild. » le quémandais-je tout en soupirant. Qui parlerait de la sorte à son chef de brigade ? Moi. Une chance que nous soyons en dehors des murs de la caserne autrement, je me serais pris un sacré sermon et un nouvel avertissement. Mais pas sur non-plus qu’il se permette de se comporter de manière aussi gamine sur son territoire. Je ne décide pas de lui dire clairement qu’il s’agit des affaires de mes frères, histoire de laisser planer le doute. Le temps pour moi également de réfléchir à la taille de ces fameux vêtements. C’est pas comme si Wyatt avait perdu sa carrure de rugbyman. Un t-shirt à Mira peut-être ? Et encore, à condition qu’il les choisisse large. Niveau pantalon, ça devrait faire l’affaire. Dans le pire des cas, le chef n’aura qu’à se balader torse-nu dans l’appartement, ce n’est pas une chose dont je viendrai à me plaindre.

Une fois dans la chambre d’amis, la chaleur est montée d’un coup, sans que je m’en aperçoive. Les gouttes d’eau perlées sur ma peau se sont évaporées instantanément. Mes instincts primaires pointent le bout de leur nez et prennent les rennes de la soirée. À force de jouer avec le feu, on se brûle. Tu l’as bien cherché, Banks. J’en ai envie. J’en meurs d’envie, tout simplement. Il peut être qui je veux, n’est-ce pas ? Alors qu’il soit l’amant d’une nuit. Qu’il se prenne de ma bouche et fasse osciller mon corps. Qu’il se joue de moi à m’en faire perdre haleine. Qu’il me prenne pour ne plus me relâcher. J’en ai envie. Maintenant. Mon corps tout entier le supplie de ne pas se faire prier. Il hésite, je le sens. Je laisse retomber la paume de mes mains contre son torse. Le message est clair, il l’intercepte enfin. M’attendais-je à un baiser romantique comme dans les films ? Wyatt m’aurait déçu et n’aurait pas tenu à sa réputation si tel avait été le cas. Non. De la fougue, de l’assurance, une violence bien placée et de la fermeté. Voilà à quoi ressemble notre premier baiser, trahissant notre retenue, amplifié par l’attente des années qui sont passées. Les pompiers sont chauds de nature, je le sais. Si je me suis toujours refusé de fricoter avec mes collègues, il n’empêche que je ne me prive pas vraiment en ce qui concerne mes compatriotes des autres casernes. Entre eux et les médecins, je ne saurais dire quels sont mes préférés. Mais Fairchild a raison d’être aussi sûr de lui, car ses compétences semblent dors et déjà surpasser celles de ses comparses. C’est encore mieux que dans mes rêves les plus érotiques. Je suis là, pantelante, accrochée fermement à son cou, le serrant entre mes cuisses comme si ma vie en dépendait. « On est vraiment dans la merde, Fairchild. » Prise de conscience passagère que je lui susurre à l’oreille alors que des milliers de questions s’entrechoquent dans mon esprit, questions que j’ignore et balaye une à une. Ce n’est pas le moment de penser. Ma raison referait bien surface à un moment donné et là, seulement, je prendrai le temps de me torturer les méninges. Je sais pour autant d’avance que la plupart de ce qui m’attend comme réponse ne présage rien de bon. Peau contre peau, je m’abandonne enfin à mes désirs, à nos désirs. Je suis impressionnée par sa force, bien qu’elle ne m’étonne pas tant que ça en fin de compte. Tout ce qu’il se passe, j’aurais pu le présager. Je me suis tout simplement toujours refusé d’y penser aussi précisément. Sa langue dans ma bouche me transporte, je parsemé sa bouche et son cou de baisers, jusqu’à titiller ses oreilles. Il me rend dingue, encore plus qu’avant. Plus que jamais. Je ne compte pas perdre une miette de notre premier rapprochement, de cet instant fugace qui pourrait bien ne plus jamais se reproduire. Je veux qu’après ce soir, son souvenir reste intacte si je ne dois me contenter que de celui-ci. Ses doigts s’entrelacent entre les miens. Il vient plaquer mes poignets contre le mur. Il prend possession de moi, de mon corps, de mes pensées les plus salaces. Je le laisse diriger et m’entrainer dans un domaine où il est le roi. Mes mouvements suivent les siens. C’est instinctif, naturel, comme nos gestes harmonieux en interventions n’étaient qu’un entrainement, une préparation à cet instant dans une harmonie parfaite.
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MessageSujet: Re: i open my eyes and now all i wanna see is you (wyatt)   i open my eyes and now all i wanna see is you (wyatt) EmptyMer 22 Nov 2017 - 17:48

C'était tout ce qu'il ne devait pas se passer. La force irrésistible contre laquelle il avait lutté pendant des années, l'instinct qu'il avait fait taire. Il ne savait pas quoi penser à cet instant précis, et à vrai dire il valait mieux qu'il ne pense à rien. Si il arrêtait une seule seconde de faire ce qu'il faisait et qu'il se mettait à penser, il risquait de la laisser en plan et s'enfuir à toute jambe de son loft. Ce n'était pas ce qu'il voulait, il savait qu'il faisait une énorme connerie mais il la faisait avec tout son coeur, parce qu'après tout il était trop tard pour faire marche arrière et qu'honnêtement, rien ni personne sur cette terre ne pourrait stopper la passion qui venaient de prendre possession de leurs deux êtres. Ses jambes autour de lui, il ne répondit rien lorsqu'il lui susurra qu'il était dans la merde. Il le savait mais il s'en foutait, il aurait tout le temps d'en payer les conséquences demain. Comme le disait si bien notre cher Oscar Wilde, le meilleur moyen de résister à la tentation, c'était d'y céder. Après ça au moins il serait libéré de cette tension qui le rendait dingue dès qu'il la voyait ou qu'il interceptait son regard. Banks avait raison, il était certes dans la merde mais il l'emmenait avec elle. Peu importe ce que ça signifiait, peu importe quel était le prix à payer. Wyatt veut entrer dans une dimension où il n'est plus question de hiérarchie, de caserne ou d'espoirs déçus. Juste lui et elle. A cet instant T.

Désireux de lui montrer qui commande, il plaque ses poignets au mur, dans une volonté de l'empêcher de bouger, de l'obliger à faire uniquement ce que lui veut. Lui montrer qu'après toutes ces années à l'étudier de près, il était capable de la satisfaire plus que tous ceux qu'elle avait connu avant. Il voulait laisser un souvenir impérissable, une marque au fer rouge qu'elle ne pourrait fuir. Il voulait qu'elle voit son visage dans tous les autres, qu'elle sente son odeur même quand il était absent, qu'elle ne puisse plus trouver le sommeil à l'idée qu'il soit loin d'elle. Il voulait être son obsession, son souffle de vie le temps d'un instant. Alors il commence à la prendre, là contre le mur de cette chambre d'appoint, à moitié habillé, encore trempés, sans regard pour ce qui les entoure. Et bordel ça fait du bien, il ferme les yeux, Banks est comme une plume entre ses bras, il la soulève et la rapproche contre lui à chaque à coup, baisant son cou alors qu'il l'entends gémir à son oreille. Tout ce dont il avait besoin, tout ce qu'il voulait depuis la première fois qu'il avait posé les yeux sur elle était en train de se réaliser. Wyatt sentait chaque centimètre de son être s'électriser. Il avait cette sensation plus qu'étrange, une première fois qui sonnait comme si ce n'était pas la première, des gestes qui se faisaient naturellement, un rythme beaucoup trop fluide pour deux corps qui étaient censés à peine se découvrir. Puis Wyatt décide de quitter l'inconfort du mur, décide de la découvrir un peu plus. Il la porta sur le lit, achevant de la déshabiller complètement tandis qu'elle l'y aidait précipitamment. Leurs gestes étaient décousus, signe d'une excitation extrême qui n'avait pas été assouvie par leur première étreinte et une fois débarassés de leurs vêtements, Wyatt l'a prit à nouveau, suffisamment longtemps pour gravir la montagne du plaisr. "Putain Banks..." soupira t-il alors qu'il sentait qu'il était au bord du climax. Puis ce fut le grand final, le feu d'artifice. La fusion totale de leurs deux êtres, à quelques mètres des portes du paradis.

***

La nuit était tombée, la buée sur la vitre de la chambre ne laissait que très peu de doutes sur ce qu'il venait de se passer ici. Wyatt s'était endormi directement endormi sans demander son reste. Comme à chaque fois qu'il se donnait trop, le lit était vide, il entendit la douche couler au loin et soudainement il réalisa ce qu'il venait de se passer. Combien de temps avait-il dormi ? Soudainement tout lui revint par flash, le t-shirt mouillé, le regard de Banks. Son corps nu, leurs baisers enflammés... Et tout le reste. L'extase, l'osmose... La perfection de leurs deux corps fusionnant. Bordel. Il vit le lit défait, les couettes par terre, ses vêtements presque secs sur le radiateur. Il fallait qu'il se casse d'ici. Il fallait absolument qu'il prenne ses clics et ses clacs et qu'il se taille de ce loft avant qu'elle ne revienne et qu'ils doivent avoir LA discussion ou quoique ce soit d'autres auquel il n'était pas prêt. La fièvre était redescendue, la réalité venait de le frapper en pleine face et il ne pouvait se résoudre à rester une seconde de plus ici. Il se leva à la hâte, récupérant ses affaires qu'il enfila comme si la chambre était à deux doigt de se transformer en trou noir de l'espace. Il dévala les escaliers, manqua de glisser sur une flaque dans la cuisine et quitta l'appartement en trombe, priant pour que Banks ne remette plus jamais sur le tapis ce qui venait de se passer dans cet appartement, qu'elle ne lui remémore plus jamais la fois où il avait perdu le contrôle de ses sentiments. La seule fois où il avait fui parce qu'il avait envie de rester.
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MessageSujet: Re: i open my eyes and now all i wanna see is you (wyatt)   i open my eyes and now all i wanna see is you (wyatt) EmptyMer 22 Nov 2017 - 19:45

Jamais je n’aurais cru cela possible. Ce début de soirée, cette fougue, cette passion. Le pompier s’est assoupi lors d’un dernier câlin, plus chaste, plus doux. Je suis restée quelques instants posée contre son torse, profitant de cette proximité et persuadée que ma chance ne se représenterait jamais. J’ai l’impression d’être comme une groupie qui couche avec son idole coûte que coûte, laissant sa fierté et ses manières au placard. Sa peau est douce et ne parait pas abîmée par le temps. Il sent bon, une odeur que je ne saurais décrire mais qui me réchauffe de l’intérieur. Je me sens bien, et même si je relativise en me disant que c’est trop beau pour durer, une part de moi veut y croire. Wyatt et moi nous connaissons depuis tellement de temps qu’il est impossible qu’il puisse me traiter comme les autres après ça. Je me suis d’ailleurs sentie dans une telle osmose avec lui durant nos ébats que s’en était presque flippant. On n’a pas ce genre de sensation qui nous traverse l’échine avec n’importe qui. Je me rends compte que je souris bêtement, telle une adolescente amoureuse. Non, je ne suis pas amoureuse, mais je l’aime bien, je le respecte ce Fairchild. Je me ressaisis en me disant que je ne vais pas rester là éternellement à l’observer, bien que je le pourrais. S’il se réveille alors que je le fixe, il va trouver ça flippant. Je redoute d’ailleurs cet instant, celui où il se réveillera et où nous serons confrontés à ‘l’après’. J’ai cependant envie de croire que pour ce soir, la bulle existe, la nôtre, et que nous allons simplement en profiter sans la faire exploser. Je me hisse hors du lit tout en écartant délicatement son bras. Sur la pointe des pieds pour ne pas le tirer de sa rêverie, je me rends dans la salle de bain. J’ai bien besoin d’une douche chaude et apaisante. D’abord parce que je me sens crasseuse, par l’incident de la cuisine et par cette baise endiablée, ensuite parce que j’ai l’impression qu’elle lavera tous mes pêchers. Quels pêchers ? Celui d’avoir couché avec le chef de la caserne. Voilà que mon esprit se remet en marche et que ma raison se manifeste. Sous l’eau de la douche, je fais le tour de la question sans trouver de réponses. Comment aborderons-nous les prochains jours ? Les prochaines gardes ? Les prochaines heures et même les prochaines minutes ?

« Je ne sais pas toi mais j’ai une faim de loup. » lançais-je depuis la salle de bain. Les ébats, ça creuse. Je me suis déjà rhabillée et sors toute guillerette de la salle de bain, séchant encore mes cheveux à la serviette. « Plutôt thaï ou chinois ? » l’interrogeai-je tout en revenant vers la chambre d’amis. Vu l’état de la cuisine, je n’ai plus envie d’y toucher pour ce soir, de sur d’y faire encore plus de dégâts, bien qu’il va falloir que je m’attelle à tout nettoyer. Je prie pour que les meubles n’aient pas bu l’eau et ne soient pas foutu. Quant au sol, heureusement il est en carrelage. « Wyatt ? » demandais-je en restant sans réponses. Je pousse la porte de la chambre tout en posant ma question. Vide. Il n’est plus là. Ses affaires non-plus. Je me dis qu’il doit s’être rhabillé et même être descendu. Il serait un ange d’avoir déjà commencé à éponger l’eau. Je regarde par-dessus la balustrade du couloir d’en haut mais ne l’aperçoit pas. Je descends sans me presser. Personne.

Il s’est cassé.
Et je reste là, clouée sur place.


* SUJET TERMINÉ *
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