- nicolas abelard -
you said you loved me or were you just being kind ?

- âge et lieu de naissance: vingt-six années depuis quelques mois, nick est né en février. parfois, il répond simplement, par facilité, qu'il vit le jour ici, que toute sa vie ne s'est jamais résumée qu'aux vagues bordant la ville de Brighton ; pourtant, bien qu'il déménagea jeune, nicolas est né en cornouailles, Falmouth, où l'on peut encore trouver un grand nombre d'Abelard. - origines et nationalité: si son père se targue de ses origines anglaises, ressort parfois des livres anciens, usés, cornés par le temps et par les doigts courant sur sa reliure, sa mère est quant à elle galloise, gardant parfois les traces d'un accent plus dur, d'un accent moins bourgeois selon certains, prêtant parfois à rire, faisant dévier sur des blagues douteuses. comme son père, nicolas est de nationalité anglaise. - statut familial: une famille bourgeoise, bien sous tous rapports. un grand frère et une petite soeur, tous les deux travaillant dans le milieu de la santé ; l'un pour une entreprise pharmaceutique, l'autre à l'hôpital, nick étant le seul "manuel" de la famille et étant pourtant extrêmement proche de chacun d'entre eux. - statut civil: célibataire. - occupation: il prit une année sabbatique après le lycée, sauta dans un avion pour traverser le monde, se rendre une année en australie et bosser dans des fermes, vivre de pas grand chose et multiplier les expériences, écouter des histoires qui l'embarquaient loin de son angleterre natale ; il revint à Brighton, commença sous l'insistence de ses parents un cursus de médecine à l'université avant d'abandonner, ayant toujours préféré le travail manuel à celui plus intellectuel. Il bosse depuis plusieurs années dans un garage, en tant que mécanicien. - cinq choses favorites: boire une bière entouré de quelques potes après une longue journée de boulot, provoquer un sourire sur les lèvres et dans les yeux de son entourage, retourner en Cornouailles et subir les longues soirées en famille, se poser au coin du feu avec un bouquin entre les mains, se réveiller tôt le matin pour se balader en bord de plage quand le soleil ne forme encore qu'une mince ligne sur la mer. - saison préférée: l'automne, quand le ciel reste bleu et que le paysage se teinte d'orange et de rouge. - traits de caractères: indépendant, terre à terre, amusant, facile à vivre, confiant, optimiste la majorité du temps, franc, sarcastique, manque parfois de tact, plus cultivé qu'il ne le laisse entendre, calme, protecteur, mature, stable, peut se montrer colérique et parfois buté dans ses idées ou quand il pense qu'une tierce personne empiète trop sur sa façon de vivre. - groupe: celosia. - avatar: chace crawford.

Mathilda a tous les traits de la jeune fille de bonne famille. Ses cheveux légèrement dorés, d'une subtile couleur miel encadrent les joues rondes de son visage, encadre sa poitrine serrée dans une robe comme deux parenthèses sans fin. Doucement, elle remet ses lunettes en place, les glissent sur l'arrête de son nez en trompette et un sourire léger s'affiche sur ses lèvres d'un rose bonbon. Mathilda est une jolie fille et elle le sait ; comme elle sait que les regards des hommes glissent sur ses courbes depuis qu'elle a passé la porte du café aux côtés de Nick, s'est installé en croisant ses longues jambes, la gauche par dessus la droite, faisant légèrement remonter le tissus de sa jupe sur ses cuisses. Lui, assis en face d'elle, ne semble pas s'en rendre compte. Ou, peut-être qu'il s'en fiche, pense Mathilda -une moue peinée s'invite sur son visage, l'éclair d'une seconde avant de redevenir ce sourire poli, presque timide qu'elle arbore constamment-. Nick s'en fiche, se dit-elle encore. Il n'a jamais été de ceux qui se souciaient des regards, se souciaient des paroles, des messes basses que l'on souffle à l'oreille la plus proche, des sourires en coin et des regards jaloux, possessifs. Libre, trop libre peut-être. Mathilda est de passage à Brighton. Sa vie n'est plus ici depuis de longues années. Aujourd'hui, elle est mariée à un garçon qu'elle rencontra la même année que Nicolas, sur les bancs de l'université de médecine, quand leur pouls s'accéléraient encore à l'idée de devoir rendre des copies, à l'idée de lever la main dans un amphithéâtre noir de monde -Nicolas, elle se souvient, était le premier à jouer des coudes pour leur obtenir une place à tous les trois au rang que Mathilda avait déclaré être le leur-. Mathilda se perd dans les souvenirs, en jouant avec la paille de son cocktail. Dans les souvenirs et dans la nostalgie, dans sa mémoire et ses regrets. Nick, à l'époque étudiante, était déjà différent. Ses parents lui avaient venté les mérites des Abelard -des mérites qui se comptent en pounds-, lui avaient parlé de la réussite de l'aîné, et de la benjamine qui ne manquerait pas de suite la longue ligne de médecins émérites que compte cette famille. Continue à le fréquenter Mathilda, c'est un atout. Un sourire lui échappe, quand elle se rappelle l'air ahuri de ses géniteurs quand elle avait déclaré, entre deux crises de larmes, que Nick abandonnait les études. Différent. Trop différent. Le genre d'homme capable de prendre sa vie en main, de se moquer des préjugés, de cracher sur les faux semblants, de leur faire la nique à tous. De commencer des études de médecine, pour fièrement annoncer, quelques temps plus tard, que son truc à lui ressemblait plus à une odeur d'essence se mêlant à celle, iodée, qui l'entoure toujours ; que son truc à lui ressemblait plus à la sueur sur le front après une longue journée de travail, à réparer des bagnoles. Comme un gamin qui ne porte pas l'héritage d'un nom de famille, qui fait descendre de ses épaules le poids d'une « bonne situation », s'en déleste sans s'attirer les foudres des siens. Mathilda, elle, n'en aurait pas eu le courage. Et peut-être est-ce pour ça que la bague autour de son doigt fait d'elle Mrs Hopkins et non Mrs Abelard. Elle se penche vers son verre, mordille doucement la paille en reprenant le fil de la conversation, en se perdant dans ce sourire si simple et chaleureux, en s'étourdissant de son parfum d'iode et d'indépendance.

- pseudo/prénom: raphaëlle. - âge et pays: vingt-six ans, la vieille ; angleterre. - type de personnage: pré-lien d'archie maeldan   . - votre avis sur le forum: beau, frais, pas loin de chez moi   . - où avez-vous connu le forum: faustine/archie m'avait déjà convaincue de venir une fois, mais la vie étant ce quelle est, je retente   . - autre: vos smileys sont adorables, je vais en faire une overdose   .