- wade bridger -
shades hanging on his back

- âge et lieu de naissance: t'aurais aimé voyager mais tu l'as jamais fait. t'es né à brighton et si t'as jamais fait le tour du monde, t'as au moins presque fait celui de l'angleterre du haut de tes vingt-huit piges. - origines et nationalité: tu n'as aucune origine dont tu aurais connaissance. tes parents sont britanniques, tes grands-parents aussi, et autant que tu saches, il en est de même pour tes arrière grands-parents. - statut familial: t'as grandi dans un environnement tout ce qu'il y a de plus sain. tes parents font partie de ces rares couples encore soudés malgré la génération actuelle. t'as toujours été relativement proches d'eux bien que dernièrement tu en profites davantage pour leur soutirer du fric. t'aurais tord de te priver, ils croient dur comme fer que tes problèmes de thune sont liés à ta mise à pied et ton retrait de salaire momentané, pas à cette foutue addiction que tu tais si bien. et puis y'a ton frangin. ton siamois, ton poumon droit. vous étiez cul et chemise, toujours fourrés ensemble à faire les quatre-cent coups qu'tu ne voulais partager qu'avec lui. et puis y'a eu la descente aux enfers ; il l'a décelée comme on aurait vu un furoncle au beau milieu de ta gueule : trop facilement. beaucoup trop pour que t'acceptes la honte qui te ronge. depuis, c'est tendu. c'est électrique. il est devenu l'ombre de la vérité que tu tentes de fuir, wade. - statut civil: célibataire. - occupation: agent des forces de l'ordre (spécialisé dans les luttes contre les phénomènes de guérillas urbaines ou des manifestations à risques), actuellement mis à pied. - cinq choses favorites: les activités sportives / la boxe, le football, la course à pieds, le tennis. t'as pratiqué pas mal de choses et finalement, t'as absolument rien laissé tomber. profiter de la vie comme si t'allais crever demain / te bourrer la gueule avec des potes, rentrer te pieuter à huit heures du mat' et regretter quelques heures pour recommencer le lendemain. les films de superhéros / tu préfères l'art cinématographique, ce pourquoi tu les as tous vus et revus un nombre incalculable de fois. ton frère / t'as grandi avec lui comme aux côtés de ton meilleur pote. les musiques de rave des années quatre-vingt-dix / un bon gros délire que tu n'assumes que partiellement. - saison préférée: l'été / les festivals, les apéros sur la terrasse, les barbecues entre potes et les pintes de bière. - traits de caractères: curieux, dynamique, influençable mais obstiné, dévoué, touche-à-tout, épicurien, sociable, bon menteur, empathique, émotif. - groupe: hydrangea. - avatar: jack o'connell.

(one to the roots)
l'hyperactivité. les nerfs à vifs, tendus à pouvoir jouer un air de guitare avec. gamin, t'as jamais le cul posé bien longtemps. t'as la fièvre au corps, les doigts électriques. on t'a souvent accusé d'être un foutu troublions, de ceux qu'on envoyait au coin la gueule contre le mur. et finalement, c'est c'qui t'a toujours collé à la tronche, wade. t'es connu comme le loup blanc pour ce qu'on te pense être sans que jamais la vérité ne soit effleurée par les doigts dénonciateurs qui t'ont trop longtemps pointés. mais t'aimes pas qu'on gratte la surface, alors t'as fini par te laisser porter par les vagues, aussi trompeuses soient-elles.
coups de gueule, coups de sang, coups du sort. t'as tout laissé passer, le temps que ta vie se forge de tes erreurs et se marque de tes réussites. un peu pour la mauvaise graine, le reste pour le bon gamin. le tout pour l'homme. tu t'en es pas trop mal sorti et t'a rejoint les forces de l'ordre pour suivre les traces de ton grand-père.

(two to the fall)
une mission de sécurisation, c'est tout ce que ça aurait du être si les stups avaient fait leur travail. la simple interpellation d'un type propriétaire de locaux blindés de crack, c'est tout ce que ça aurait du être si t'avais pas été si con. mais entre potes, ça part toujours trop vite. cette fois wade, c'est surtout parti trop loin ; bien plus loin que tu n'aurais pu en revenir. c'était pour s'fendre la poire que vous vous êtes défiés d'en prendre un peu plutôt que de fêter ça au champagne ou d'vous bourrer la gueule à la bière. mentir sur la quantité de départ, c'était une porte de sortie si facile à ouvrir pour la patrouille concernée qu'il n'y en a pas un de vous qui a tiqué. et toi, t'as calqué sur les autres abrutis à têtes creuses qui ont laissé leur maturité leur filer entre les doigts juste une fois. celle de trop. tu t'souviens encore du crépitement des cristaux, des volutes âpres qui se sont sournoisement insinuées au creux de tes narines jusqu'à ce que tu ne les oublies plus jamais. jusqu'à ce que t'aies besoin d'elles pour enivrer tes nuits, accompagner tes solitudes et poursuivre ta putain d'vie. parce que c'est ce qu'elle est devenue, wade. une putain. de celles que tu payais à la coc' pour les besoins d'un corps qui ne t'appartenait plus. ce jour-là, t'as crevé.

(three to the trigger)
les gouttes de sueurs perlent sur ton front déjà strié par un mélange de concentration et d'angoisse. des perles que t'aurais préféré cristallines. au lieu de ça, elles contiennent la brume qui accentue tes doutes, qui détruit tes certitudes, qui exacerbe ton inconfort. t'as l'cerveau en vrac, incapable de penser à ta mission plutôt qu'à cette putain de dépendance qui te bouffe les entrailles. tu sens ta peau brûler comme si tes pores ne savaient plus la faire respirer. comme si t'étouffais à petit feu dans ton propre corps. t'es compressé, la gueule dans un étau, la tronche qui tambourine le refrain entêtant de ce manque que tu ne pourras pas combler avant le dérapage final. la radio grésille, ta tête te fait un mal de chien. pourtant, tu ne rechignes pas à préparer la grenade de désencerclement qu'on t'a donné l'ordre d'utiliser pour éloigner les fauteurs de trouble, décourager les manifestants les plus véhéments et disperser la place. mais wade, la foule est trouble. y'a un voile opaque devant l'azur de ces yeux qui étaient autrefois plus acérés encore que ceux d'un lynx. tu manques de salive, tu déglutis péniblement, tentant de faire abstraction de cette brûlure qui t'arrache l’œsophage. bien sûr, tu ne contrôles pas le lancer. bien sûr, ça se termine mal.

(four to the scars)
"une manifestante de dix-sept ans blessée par le tir de grenade d'un agent des forces de l'ordre". les gros titres d'une prise de conscience qui te fera froid dans le dos jusqu'à ce que tu crèves, wade. sous couvert d'anonymat, l'affaire a été rendue publique à un moment de ta vie ou t'aurais préféré disparaître. la culpabilité te ronge, te bouffe vivant, d'une manière presque aussi féroce que ta dépendance au crack. alors tu t'rends au magasin de disque de celle qui pleure les blessures de sa soeur pour donner le change. ça a un arrière-goût de rédemption qui met un peu de baume sur la faute qui envahit ton esprit. tous les jours. toutes les nuits. mais c'que t'oublie pas wade, c'est de répondre aux appels de ce corps qui tremble quand t'as pas ta dose. mais quand il a fini, c'est à ta vie de trembler.

- pseudo/prénom: old money sur la toile, anaëlle/ana pour les intimes.   - âge et pays: vingt-quatre ans, france. - type de personnage: inventé. - votre avis sur le forum: il est joli, simple et frais.   mais wah, y'a un tyran parmi vous quand même.    - où avez-vous connu le forum: on m'a (un peu) forcée à venir.   la meuf qui régit ma vie m'a répété à peu près 574839 fois que jack était libre et qu'il était donc de mon devoir de remédier à ça DONC comme j'ai une bonne âme (et que je ne peux décemment pas résister à jack, cqfd), me voilà.    - autre: ça doit faire genre... trente ans et demi que je n'ai pas été sur un autre forum que le mien alors j'suis dans l'angoisse.   give me love (comme dirait ed sheeran) svp, ça réduira mon stress.  

Janey Ryder a écrit:

et nadège, don't panic pour l'adresse ip, c'est ma sister