- jacob ryder -
à trop courir après mes rêves j'fais des claquages au cœur

- âge et lieu de naissance: y a trente-quatre ans de ça, dans le fin fond du Michigan, avait lieu le mariage d'une américaine et d'un anglais. ils étaient jeunes, beaux, avaient le monde à leurs pieds. seulement vous savez, cette fameuse petite phrase qui brise les contes de fées, le "si quelqu'un s'oppose blablabla" ? sa mère en était la version moderne. elle a perdu les os avant même que les mariés n'échangent leurs vœux. précoce, l’accouchement, mais il a pas si mal tourné que ça, le ptit préma. il a vu le jour dans le fond d'une ambulance l'emmenant à l'hôpital de Midland. - origines et nationalité: s'il est né aux États-Unis, il n'y a rien de plus anglais que lui. mais il parait qu'il y a aussi un poil d'Australie dans ses veines. - statut familial: Jacob, c'est l'ainé d'une famille simple. il n'y aura jamais de grands discours à faire sur leurs parents, sauf peut-être pour parler de leur tendresse et des valeurs qu'ils ont tenté de transmettre à leurs enfants. et puis, y a Janey. leur pauvre année de différence fait illusion, elle est probablement la plus précieuse pierre de son édifice personnel. sa petite sœur. - statut civil: peut-être ; voilà ce qui définirait le mieux son statut. il aurait peut-être pu se marier, aurait peut-être du s'engager un peu plus. les points d’interrogations pavent sa tumultueuse vie sentimentale, il a du mal à s'accrocher. peut-être parce qu'il ne sait pas réellement ce qu'il veut ; peut-être parce qu'il le sait un peu trop, que ça lui fait peur, qu'il a peur de faire peur. peut-être qu'il devrait arrêter de réfléchir. les femmes viennent et vont, jamais très longtemps normalement. mais, depuis quelques temps, il y a cette fille qui lui sourit au réveil. alors, peut-être qu'il se laissera une chance ? - occupation: c'était un rêve de gosse, de devenir pilote. cette chose folle qu'on se raconte en grandissant mais qui s'efface avec le temps. pour Jake, c'était la seule voie possible. alors, quand il a compris que jamais il n'obtiendrait de bourse pour l'école de pilotage dont il rêvait, il a cherché un autre moyen. l'armée lui offrait cette formation. seulement, bémol, l'armée anglaise ne voulait pas de lui. pas de place, aucune assurance, il a de nouveau du abandonner. jusqu'à ce que son père lui rappelle un petit détail : si l'Angleterre ne voulait pas de lui, l'Amérique lui ouvrait les bras. il y a toujours du bon dans la bi-nationalité ! il a passé une dizaine d'années dans les rangs actifs du corps d'aviation des Marines. et puis, il y a un an, il a décidé de faire un pas en arrière, de se mettre dans la réserve. son contrat le lui permettait. il a trouvé une place de pilote longs et moyens courriers pour une compagnie britannique qui lui permet de s'éclipser en cas de rappel. c'est un autre type de vie qui s'offre à lui ; il faut simplement qu'il s'y fasse. - cinq choses favorites: l'odeur de l'herbe fraichement coupée - le goût savoureux d'un bon bourbon - le haussement de cœur au décollage - la sensation des mains d'une femme dans ses cheveux - ces diners où les discussions ne finissent jamais. - saison préférée: l'automne et ses couleurs. - traits de caractères: l'homme a les pieds sur terre, la tête dans les airs, le cœur enfouit. Jacob, c'est un paradoxe. il est stable mais détaché, sérieux, sarcastique, intense, fougueux, altruiste et égoïste, il a du mal à faire confiance, s'attache trop à ses rares amitiés, sa famille est tout pour lui. il est impulsif, lunatique, créatif - il dessine depuis toujours. il aime la solitude d'un cockpit et la foule des bars. il rêve de la paix dans le monde et pourtant a regardé la guerre dans les yeux sans ciller. il est fière et faible à la fois. c'est un homme comme un autre. - groupe: hellebore. - avatar: Luke Mitchell

Stop. Il y a ce tiroir qu'on referme, elle qui dort dans les draps froissés d'un lit ravagé. Son sourire en dit long sur ses rêves ; rêve t-elle seulement de lui ? Qui sait. Lui, ce qu'il veut, c'est le calme de ses bras, la fougue de ses baisers, la douceur de sa peau, la quiétude de ses mots. Ce qu'il veut, c'est pas tout faire foirer. Ce qu'il veut, c'est une chance de plus. La chance de trop. Elle, elle est différente des autres, de celles qui l’indiffèrent, l'amusent, l'ennuient. Elle, elle éveille en lui un sentiment d'appartenance qu'il croyait à jamais enfoui. Jacob, réveille toi... elle est trop bien pour toi. Comme un fantôme au dessus de sa tête, il voit William qui le nargue, pointe ses défauts un à un, comme l'évidence. Il n'est pas capable d'aimer. Le rappel est violent, il se perd dans ses mirages, suffoque dans les non-dits. Elle ne sait rien de lui. Rien de ce qu’il a vécu, rien de ce qu’il a fait. Lorsqu’elle lui demande d’où lui vient cette cicatrice sur son visage, il lui sourit, lui dit que c’est du passé, parce qu’il ne veut pas y penser. L’évoquer les rappellerait à lui. Ceux qu’il a perdus. Par sa faute…

Rewind. Il se souvient de la cambrure de son dos, de ses sourires si rares, du goût de ses lèvres, de ses mains qui le cherchent, de ses feulements dans la nuit. Il se souvient des larmes qui ont précédé, toujours déchirantes, et de celles qui ont suivi ; qui l’ont achevé. Il se souvient de son poing heurtant son nez, du goût de fer dans sa bouche, du sang sur ses mains, de ces mots assénés qui font mal, bien plus mal que les coups. Eux étaient l’évidence. Will & Andy, Andy & Will. Et lui, dans tout ça… il a vu son meilleur ami vriller, il l’a vu partir, laissant derrière lui la seule et unique chose qui faisait sens dans sa vie. Il a vu une jeune femme a qui la vie semblait sourire tout d’un coup décliner. Elle a essayé de l’en sortir. A essayé de le retenir. Le mal était fait. Et Jake… il a tenté de le suivre, pour le ramener à la raison, pour s’expliquer, quitte à s’en prendre une autre, quitte à quitter la ville si ça voulait dire leur laisser une autre chance. Il ne l’a jamais trouvé. Aujourd’hui encore, il le cherche dans les visages qu’il croise. Il donnerait tout pour savoir qu’il n’a pas fini dans un ravin en plein cœur du pays. Revenir un arrière. Changer les choses. Tout changer. Tant pis.

Play. Continuer à vivre, repartir en mission, plus le même goût, plus jamais le même goût. C’est une part de lui qu’il a perdu quand Will est parti. S’il cherche des bouts de lui aux quatre coins du monde, c’est toujours à Brighton qu’il revient. Sa ville, sa famille, Janey. Elle l’apaise dans cette hystérie ambiante. Le pousse a arrêté de chercher. À quoi bon ? William n’est plus là, sa carrière n’est plus la même, Andy n’est presque plus qu’une silhouette au loin. Alors il élude, ne garde du passé que quelques photos dans son appartement, sa plaque autour du cou et l’attente d’un possible coup de fil. Le reste… Les jours passent et les souvenirs s’atténuent. Bientôt, il aura oublié le son de leurs voix. Ça le tue rien que d’y penser. Alors il n’y pense pas. Se concentre sur le présent. Un présent trop nouveau, trop jeune, qui ne le connaît pas, ne connaît pas ses faiblesses, ses erreurs, ses doutes, ses craintes, un présent qui ne connaît de lui que l’image qu’il donne. Garde le sourire, Jacob. L’illusion est trop belle.

- pseudo/prénom: wind. - âge et pays: vingt-cinq ans, France. - type de personnage: pré-lien de James Monroe - votre avis sur le forum: sublime. - où avez-vous connu le forum: il me semble que j'en ai fait partie il y a quelques temps mais impossible de me souvenir du personnage ; bazzart m'a ramené à vous. - autre: