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MessageSujet: Night fog - [Cômad]   Night fog - [Cômad] EmptySam 10 Mar 2018 - 4:21



Night fog

Une journée de plus entre ces murs gras, tâchés salement par ce qu'on y cuisine et y vend. Rien d'autre que de la malbouffe. Toujours devoir presser le pas, répéter les mêmes paroles, les mêmes gestes. Au point de les reproduire sans trop s'en rendre compte au bout d'un temps, quasiment. Bercés par les parfums peu délicats de cette nourriture bourrative et malsaine dont tant en raffole pourtant... Il suffit de voir les clients qui s'y enchaînent, certains y revenant plus que d'autres, les salutations en deviendraient presque plus familières. Les fast-foods, tout le monde aime ça, malgré ce qu'ils procurent à notre santé à force d'en consommer: Encore une preuve qu'on aime ce qui nous fait du mal... Chaque soir, chaque fois que ton service prend fin, t'en est toi-même sali, de cette graisse qui y réside constamment. Tes cheveux, ta peau, tes fringues... cela a au moins l'avantage de te pousser à ne jamais passer outre l'hygiène, afin de te sentir plus à ton aise, à défaut de t'oublier toi-même. Et cette fois, toi qui pourtant la foudroie par tes paroles si souvent lorsqu'elle te tombe dessus, tu appréciais cette pluie qui, malgré le fait qu'elle te trempait jusqu'aux os, te débarrassait de cette autre sensation qui peu à peu t'insupportait de plus en plus... Si seulement tu n'avais plus pour obligation celle de gagner ta vie... Quoi-que, si cela arrivait, alors la possibilité de ne plus te voir sortir ne serait pas impossible, même pour te nourrir. Tu serais probablement un accro aux livreurs de pizzas, à t'engraisser sur ton canapé et devant ton écran... Au moins, tu n'en es pas encore là, voilà une bien maigre consolation, mais pas si désagréable.

Ainsi, pensif, tes pas se succédaient sur le sol humide, laissant les gouttes couler sur toi sans vraiment chercher à t'en protéger, ou à les fuir.  Appréciant leur mélodie lorsqu'elles chutent sur l'asphalte, les toits, tes épaules.  Cette rare musique qui étrangement savait t'apaiser, envoyant ton esprit bien ailleurs, l'éloignant de cette réalité qui te débectait toujours plus, de jour en jour, t'empêchant de prendre conscience des passants qui te frôlaient, de ta destination jusqu'à laquelle semblaient te guider tes pieds presque malgré toi, alors qu'encore une fois, il ne s'agissait que d'une question d'habitude. Main sur la poignée, tu rejoignais les escaliers peu de temps après. Talon trempé frappant sur chaque marche, relative lourdeur laissant ressentir ta fatigue mêlée à cette lassitude que tu traînais et qui désespérait. Perles d'eau glissant sur tes mèches pour finir sur ta peau. Vêtements devenus moins agréable à porter une fois l'extérieur quitté.

La main dans ta poche à la recherche du trousseau ressortait ensuite pour laisser entendre le chant des clefs qui s'entrechoquent, alors que ton regard se posait sur une chevelure rousse qui n'était pas attendue. Vue mettant directement fin à ton parcourt alors qu'il ne te suffisait que d'une brève observation pour savoir quelle était cette personne se tenant devant ta porte. "... Côme... ?" Surprit, dubitatif, devant cette silhouette familière qui te tournait le dos, à ne savoir comment réagir à cette visite surprise. Sans doute liée à ton silence de mort, qui aura certainement duré une bonne semaine sans que tu t'en rende vraiment compte. A vivre dans le noir et à répéter les mêmes allé-retours chaque jour... Et soudain l'estomac qui se noue,  car tu savais d'avance que tu ne saurais vraiment trouver d'explication valable pour qu'elle ne t'en veuille pas, le moment venu. Toi qui sur l'instant avait tout l'air d'un chat perdu, aussi trempé que le sac en papier contenant ton burger du soir dans l'autre main.  "... Hm... Qu'est-ce que tu fais ici ?"
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MessageSujet: Re: Night fog - [Cômad]   Night fog - [Cômad] EmptySam 10 Mar 2018 - 13:19



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Tu étais là. Dans la pénombre de ta chambre. Seule, terriblement seule. Aucun bruit, juste les engrenages de ton cerveau en surchauffe. Tu n'étais pas dans un de tes bons jours, tu étais là tournée, fixant cette photo de vous deux, Rosie était assise par terre sur l'herbe, une poupée dans sa main gauche. Il faisait beau, tu avais mis ton chapeau de paille pour l'occasion. Tu l'aimais tellement ce chapeau, tellement que tu en as eu le coeur brisé quand il est devenu trop petit. Vous étiez si heureuse, tu l'aimais tellement. Comment les gens arrivent-ils à tourner la page ? A continuer à vivre malgré tout. Tu n'as jamais réussi toi, à tourner la page. Tu ne supportes pas d'être abandonnée, tu ne supportes pas de voir les gens partir loin de toi. Tu as eu le coup avec Rosie, puis avec Ryan. Faudrait peut-être consulter Côme. Tu ne peux plus bouger, tu restes là dans le vague pensant à une vie alternative où Rosie serait encore là, où elle aurait connu Ryan, où tu n'aurais pas été cette folle hystérique que tu es devenue. Tout aurait pu être tellement différent quand on y pense, mais penser comme ça peut rendre fou Côme, dors maintenant, oublie, ça ira mieux demain. Tu te tournes, te retourne, prends ton téléphone pour essayer de te distraire. Tu pourrais appeler Sasha, lui demander de venir à la maison ? Non, tu ne voulais pas la déranger. Nina était au travail, tu aurais tellement aimé qu'elle soit là. Tu en as de la chance de l'avoir comme colocataire, certains ont droit à des gens chiants, qui ramènent pleins de plans cul à la maison, qui laissent leurs chaussettes sales partout mais non, toi tu avais Nina et vous vous étiez bien trouvées. Ton regard se pose sur le nom de Maddox. Maddox ... Pourquoi n'avais-tu plus aucune nouvelle ? Vous étiez proches pourtant. Que dirait Nana si elle le savait ? Si elle savait que tu étais proche de son frère, qu'il te disait tout ... Qu'il avait confiance en toi ? Elle ferait surement tout son possible pour briser ce lien entre vous deux, elle aime bien briser les choses Nana, briser les choses qu'elle n'aime pas. Elle finira bien par l'apprendre, le plus tard possible ce serait mieux. Tu aimerais lui parler, entendre sa voix, Maddox a toujours réussi à t'apaiser, peut-être parce que vous êtes pareils, que tu n'as pas l'impression d'être une folle dépressive lorsque tu es à coté de lui, il ne porte jamais aucun jugement sur ce que tu lui dis, toi pareil. Tu avais cette impression que vous aviez besoin l'un de l'autre alors pourquoi ne te parle-il plus ? Et si il lui était arrivé quelque chose ? Et si tu avais dis quelque chose de mal qui faisait qu'il ne voulait plus te voir ? Et si ... Trop d'hypothèses. Avant même que tu t'en rendes compte, tu étais déjà debout. Il fallait que tu saches, que tu ailles le voir, que tu le confrontes à cette absence, tu avais besoin de le voir, de l'entendre tout simplement. Bon prétexte. Tu mets un jeans, un bête gilet, juste ton soutien-gorge en dessous, tu t'en foutais, tu ne pensais à rien. Pas maquillée, à peine coiffée. Ca ne te ressemblait pas, toi qui aimait tellement jouer des apparences. Tu sors, vent soufflant dans tes cheveux encore entremelés, pluie continue, coulant sur ton visage, te faisant prendre vraiment conscience de ce que tu étais en train de faire. Tu devais ressembler à un vulgaire déchet. Tu mets bien vingt-minutes à arriver, froid te pénetrant, vêtements trempés, ta peau est humide, froide, bonne pour être malade. Tu t'en fous, tu t'en fous de tout.

Tu arrives, il n'est pas là. Rentre chez toi Côme, va dormir, n'attends pas. Il va peut-être arriver après tout. Te voilà là, pantelante attendant, attendant encore. Cinq minutes, dix, quinze ... Le temps passe lentement et toi tu restes là, sans rien dans la tête, fixant le sol. C'est sûrement mieux ça que d'être dans ton lit à te ressasser le passé. Elle a peut-être raison Nana, faudrait que tu commences à vivre au lieu de déprimer à tout bout de champ. "... Côme... ?" Tu l'entends de loin, il est là, devant toi .. Surement qu'il était au travail, sûrement que tu l'ennuyais. Foutue Côme qui s'accroche aux gens. Te voilà tremblante, devant lui, entre joie de le voir et une sorte de colère, car il est là et qu'il ne te parle plus. "Salut ..." Léger sourire, tu claques des dents, tu aurais vraiment du mettre quelque chose en dessous de ce gilet. "... Hm... Qu'est-ce que tu fais ici ?" Tu ne sais pas vraiment, tu es trempée, tu aurais du rester chez toi. Tu aurais pu venir le lendemain en journée, pourquoi te ramènes tu le soir ? Le soir où les gens aiment rester tranquilles chez eux sans une Côme pour venir les faire chier. "Tu ne me parles plus depuis une bonne semaine déjà" Tu aurais aimé avoir un regard dur, le faire culpabiliser, tu n'y arrivais pas, tu étais trop pitoyable pour ça sans doute. "Je m'inquiètais pour toi, j'avais peur qu'il te soit arriver quelque chose ..." Au moins il était là, c'était déjà une bonne chose. "J'ai fais quelque chose de mal Mad' ? J'ai fais quelque chose pour que tu ne me parles plus ?" Tu étais bonne qu'à gâcher les choses, tu l'avais sûrement encore fait cette fois ci, tu gelais, gouttes s'échappant de tes cheveux retombant sur ton gilet humide. Seul bruit coupant le silence, celui de tes dents qui claquaient.
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MessageSujet: Re: Night fog - [Cômad]   Night fog - [Cômad] EmptyDim 18 Mar 2018 - 8:36



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Tu l'observais, là, sur le pas de ta porte. Aussi trempée que toi par cette foutue pluie qui n'avait de cesse de tomber ces derniers jours. De la tête aux pieds, ses fringues et ses cheveux qui lui collaient à la peau, comme toi. Mais visiblement trop peu vêtue de son côté pour avoir de quoi se confronter à ce froid qui semblait la torturer. Aussi tremblante qu'une feuille d'automne perturbée par le vent. Ses dents qui claquaient, entre ces quelques phrases te faisant presque grimacer ... "Tu ne me parles plus depuis une bonne semaine déjà" ... C'était donc bien la raison de sa présence ici, l'inquiétude, mais tu t'en étais déjà douté, dès que vos regards s'étaient croisés. "Je m'inquiètais pour toi, j'avais peur qu'il te soit arriver quelque chose ..." Ton pouce remuait sur la poignée en papier de ton sac, nerveux, aucun mot ne sachant sortir de ta bouche. "J'ai fais quelque chose de mal Mad' ? J'ai fais quelque chose pour que tu ne me parles plus ?" Accablé, mit en faute à juste titre, ta répartie s'était enfuie sur le coup. Côme n'était en rien la cause de ton silence de mort et finalement, elle ne l'était de personne, hormis toi-même. Toi et tes souffrances, toi et ta dépression, toi et ton refus d'aller vers les autres pour t'en sortir. Un point en commun que vous aviez tous dans la famille. Toujours ne compter que sur soit-même, trop de fierté pour exprimer le besoin d'aide. Alors ainsi tu t'enfermais et tu t'enfoncais dans la connerie, te noyais dans ce mal-être qui te tuais à petit feu. Suicide consentant. T'as arrêté de lutter le jour où vous vous étiez tous séparés. Quand tu n'étais plus capable de les assumer, d'être responsable, à bosser comme un dingue pour eux. Quand Nana et Maxime prirent le choix de faire leur vie ailleurs et que votre père avait décidé de s'effacer d'autant plus qu'avant... et aujourd'hui t'en est presque au même niveau que lui. Tu t'accuses de tous les malheurs et tu t'en fragilises, Madd.

T'en baisserais quasiment les yeux face à la rouquine qui, elle, te fixait intensément de ce fameux regard plein d'inquiétude. Tu ne le connais que trop bien, chez cette demoiselle sans doute trop douce pour les malheurs qui lui pesaient sur les épaules. Et qui s'accrochait tant aux autres qu'elle n'arrangeait rien à ces fardeaux, les alourdissant un peu plus en cherchant à également porter les soucis des autres. Pour autant, aucun jugement. Ni de toi, ni d'elle. Côme était ainsi et ça faisait son charme. Au départ elle n'était que l'amie de Nana, tu ne pensais pas qu'à force de discussion tu l'affectionnerais à ton tour... Bien qu'aujourd'hui la relation entre les deux jeunes femmes n'était plus du tout la même. Un fait dont tu n'avais pas vraiment conscience, puisque aucune des deux ne t'en avait confié les détails. Alors, sans plus te prendre la tête sur la question, t'en étais venu à la conclusion qu'il ne s'agissait que d'une broutille entre filles, sans doute passée depuis et qui, surtout, ne te concernait pas plus que ça. Sans t'imaginer un seul instant l'intensité du conflit.

Les secondes défilaient et rien n'était encore sorti de ta bouche, malgré quelques essaies, tête se secouant dans un mouvement négatif, avant qu'enfin une phrase s’apprête à débuter - le parfait instant choisi par tes voisins  qui visiblement s'étaient décidés à quitter maintenant leur logement, hilares, avec sans doute déjà de l'alcool dans le sang et partis pour une bonne soirée en extérieur. Te coupant de ce fait la parole, illico. Leur regard sur vous en rajoutait à ton malaise, vous saluant lors de leur passage sur ton palier, toi y répondant d'un bref et murmuré: "Bonsoir..." Puis le calme revenant, tes iris se dirigeaient de nouveau vers ton interlocutrice frigorifiée... La main venant masser ta nuque dans geste témoignant ta gêne alors que tu entendais la porte d'entrée de l'immeuble claquer. Votre échange n'avait clairement par sa place ici, pas en publique. Fait constaté te poussant à enfin déverrouiller ta porte, frôlant Côme que tu laissais rentrer avant toi. "Restes pas là, tu vas finir par geler." La porte refermée derrière vous tu ne tardais pas à aller chercher de quoi vous sécher un minimum, lui rapportant une serviette avant d'augmenter le chauffage. - Serviable Madd, encore un trait de personnalité bien naturel chez toi, à croire que tu était né avec, alors que gamin déjà tu restais en classe à la fin des cours, aidant la prof à tout ranger, plutôt que de rester devant la grille à attendre que ta mère ou ton père daigne venir te chercher... Une fois ton manteau retiré, tu cherchais à remettre un peu d'ordre dans ce fameux bordel de mec célibataire. Diverses choses traînants ici et là, boîte de jeux-vidéos, cendriers remplis de mégots, cadavre de bière ou autre fringues... Un brin mal à l'aise d'accueillir quelqu'un dans un endroit autant en désordre et parfumé à la fois par la cigarette, mais aussi l'enfermement. Sans parler de ces volets déjà baissés, empêchant un trop plein de lumières entrer dans l'appart' d'un dépressif.  Si seulement il ne pleuvait pas, ouvrir la fenêtre t'aurait permit d'arranger ça un minimum. "Désolé, c'est un peu le bordel..." Un peu, oui... bel euphémisme. Une place faite sur le canapé tu l'invitais à enfin s'asseoir, te servant clairement du soucis présent pour esquiver un peu plus longuement le questionnement. "Je dois avoir un t-shirt propre qui traîne, si tu veux te changer." Tu ne tardais pas ensuite à aller lui chercher ce dernier, fugueur que tu étais, soupirant un peu face à ton placard. Devoir te justifier, tu avais toujours eu horreur de ça, mais pour le coup c'était aussi légitime que les reproches récents de Nana reçus par sms, et qui n'avaient pas manqués de te toucher. Et toi, à la rembarrer sans tendresse alors qu'elle était juste morte de trouille pour toi. Vous aviez déjà perdus tout le reste de votre famille, qu'elle idée de vouloir aussi perdre l'unique qui reste ? Pourquoi on devient aussi con quand plus rien ne va ?

Tu revenais vers Côme, vêtement tendu vers elle alors que vos regards se croisaient à nouveau et qu'enfin tu répondais, l'air de chien battu sur la gueule, cessant enfin de la faire attendre. "Je comprend que tu te sois inquiétée pour moi, mais je te rassure, t'as rien fait de mal. Désolé pour le manque de nouvelles."
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MessageSujet: Re: Night fog - [Cômad]   Night fog - [Cômad] EmptyDim 18 Mar 2018 - 19:56



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Tu essayais de controler cette foutue machoire en vain. Tu devais être vraiment pitoyable. Qu'est ce qu'il devait penser de toi là ? Tu trembles Côme comme une petite feuille et tu ne peux t'empêcher de le fixer. Tu essayes de ne pas te l'avouer, qu'il t'a manqué, énormément. Pourquoi est-ce qu'il fallait que tu sois autant attachée à lui ... Lui, le frère de Nana. Tu aimerais lui dire toute la haine que tu pouvais ressentir envers elle, lui expliquer ce qui s'est passé à la librairie, la manière dont vous vous êtes parlé mais ta bouche reste close. Tu l'as déteste Nana mais jamais tu ne ferais ça, tu n'étais pas prête à te rabaisser à ce point juste pour lui faire un peu plus de mal. Tu n'irais jamais te plaindre à Maddox du comportement de sa soeur, tu n'en avais pas le droit tout simplement. Tu n'étais personne pour t'interposer dans leur vie de famille. Tu aimerais lui dire à quel point tu es contente de le voir, à quel point ton coeur recommence à battre un peu plus fort. Trop bizarre surement, trop exagéré. C'est un peu toi ça Côme, avoir des sentiments toujours trop débordants, sentiments t'étouffant autant qu'ils étouffent les autres. Tu es toujours tellement accrochée aux gens Côme, comment fera tu quand ils seront plus là ... Comment feras tu pour marcher sans tes béquilles ? Tu lui souris, il ne parle pas, toi non plus, juste le silence, silence pesant, silence complice. Malaise naissant, tu n'étais bonne qu'à ça finalement. Il n'avait surement pas envie de te voir, voilà tout. Il avait besoin de ces moments de solitude probablement, et toi comme d'habitude tu gâchais tout par ta présence. Bruit sourd, les rires des voisins étaient de contraste avec votre malaise. Simple sourire, pas besoin de plus. Maddox, il les salut et ça coupe le silence. Vous devez vraiment être ridicule, trempés, silencieux, frigorifiés. "Restes pas là, tu vas finir par geler." En effet, tu étais engourdie, tes doigts étaient devenus bleus et tu ne les sentais plus. Tu le suis à l'intérieur, en un coup tout te frappe. Tu sens tes doigts picoter suite au changement de chaleur et tu vois bien que tu es chez un homme, ça change tellement de chez vous, Nina est plus maniaque que toi certes mais tu n'aimes pas le bordel non plus, juste un peu moins pointilleuse sur les détails. Rien qu'en voyant l'appartement de de Maddox, tu le sens, tu sens qu'il ne va pas bien. Que quelque chose ne va pas fort ... Tu lui souris, tu vois qu'il est gené, il n'a pas besoin de l'être. Tu n'as jamais été du style à juger les gens, peut être pour ça que Maddox t'aime bien, il a toujours pu tout te dire, inversément aussi ... Vous vous étiez bien trouvé. "Désolé, c'est un peu le bordel..." Tu rigoles, oui juste un peu .. Tu essayes de détendre un peu l'athmosphère, tellement pesante, tu aimerais tellement que quelque chose se passe, pour que ça se brise, pour que vous vous regardiez comme avant, sans gêne. Tu te pose sur le canapé, encore gelée, trempée, gilet collé à ta peau. "Je dois avoir un t-shirt propre qui traîne, si tu veux te changer." Il te rapporte un t-shirt et toi sans réfléchir, tu te retrouves en soutien-gorge, mettant le t-shirt avant de te rendre compte de ta méprise. Vraiment bonne qu'à foutre le malaise ... "Pardon ... Je n'avais rien en dessous" Tu te rechauffes petit à petit et lui vient enfin vers toi, tu t'attends enfin à avoir une explication, tu l'espères en tout cas. "Je comprend que tu te sois inquiétée pour moi, mais je te rassure, t'as rien fait de mal. Désolé pour le manque de nouvelles." Tu le regardes, essayant de sourire, de ne pas t'inquiéter, tu n'y arrives pas vraiment. "Il y a quelque chose qui ne va pas Mad' ? Tu me donnes souvent de tes nouvelles normalement, c'est pour ça que je me suis inquiétée" Et puis parce qu'il te manquait. Sourire tendre, main sur la sienne, main tellement plus chaude que la tienne. "Tu sais que tu peux tout me dire pourtant ..." Tu ne la retire pas ta main, tu as surement besoin de la rechauffer voilà tout. "Tu m'as manqué." Et voilà c'est sorti, tout seul, d'une voix timide.
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MessageSujet: Re: Night fog - [Cômad]   Night fog - [Cômad] EmptyMer 21 Mar 2018 - 8:57



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Une fois ta réponse donnée, tu t'apprêtais à lui proposer quelque chose à boire, malgré le relatif désert qui résidait dans ton frigidaire. Cependant, la vue suivante te coupait toute parole. Presque bouche bée. Loin de t'attendre à la voir se dévêtir sous tes yeux, ceux-ci écarquillés un bref instant avant que tu ne tournes la tête. C'était bien loin d'être désagréable à voir, mais tu étais comme ça Madd, respectueux. "Pardon ... Je n'avais rien en dessous" ça... tu l'avais bien vu. "Ouais.. Pas de problème." Oui, aucun problème si ce n'est le malaise qui n'en devient que plus grand. Presque intimidé. Ce n'était pourtant pas la première fois que ton regard se posait sur la poitrine d'une femme, mais d'une manière aussi inattendue, jamais. Vous n'étiez pas encore si intimes, non plus. Troublante Côme... Troublante oui, mais bien plaisante. Une fois cette dernière de nouveau couverte, tu te permettais d'enfin aller te poser à ses côtés, ou en tout cas là où tu le pouvais, dans ce petit foutoir. Retrouvant avec joie le confort de ton canapé, la chaleur de ton foyer. Foyer qui ne payait peut-être pas de mine, mais qui pourtant te convenait pleinement. Sans oublier qu'il était également ton premier. Pour en rajouter un peu plus à ton aisance, c'est penché que tu attrapais ton paquet de clopes pour te servir."Il y a quelque chose qui ne va pas Mad' ? Tu me donnes souvent de tes nouvelles normalement, c'est pour ça que je me suis inquiétée" En effet, ça ne va pas.ça ne va plus depuis qu'il n'est plus là. Mais en parler tu détestes ça. Un mal-être profond qui n'a de cesse de te ronger depuis deux ans. Il te faudrait peut-être une bonne thérapie bien intense pour enfin t'en soigner un minimum, mais sans doute masochiste, tu préfères continuer d'en souffrir, en gardant les lèvres closes lorsque le sujet menace de prendre place. "Rien de plus que d'habitude... juste le besoin de réfléchir... enfin j'pense." L'incertitude dans tes mots, dans ta voix, laissait entendre avec une discrétion moyennement réussie la tentative d'évasion, face à l'interrogation. Tu avais confiance en Côme, mais il est de ces sujets dont on n'aime pas parler, qu'importe le contexte, qu'importe l'occasion. Il trouble déjà les nuits, les solitudes, les silences, autant s'en défendre lorsque ça nous est permis. Il faudrait fortement creuser avec toi pour qu'enfin tu t'exprimes, qu'enfin tu te libères.

La cigarette calée entre tes lèvres, tu sentais le contact à la fois doux et froid de Côme contre ta main, celle-ci y déposant la sienne. Repensant aussi-tôt à ce que tu venais de voir, tu en étais d'autant plus... quelque-peu bouleversé. Jusque-là, l'idée d'un tel rapprochement avec la belle ne t'avais jamais traversé l'esprit. Trop sage peut-être ? Mais force est de constater que la rouquine avait tout de séduisant. Et vos regards se rejoignaient, tu observais son sourire, écoutait la douceur exprimée par ses jolies lèvres. Son charme en était perturbant, d'autant plus pour un homme qui se confrontait à l'entière solitude depuis un bon moment déjà. Mais il fallait résister Madd, après tout, ce n'est certainement pas ce qu'elle attendait de toi. Le geste n'était sans doute qu'innocence, le reste aussi. Alors pas de fausses idées, tu es surement trop vieux, cette beauté n'est pas pour toi. Mais pour autant tu te permets de refermer tes doigts sur les siens, la soulageant un peu plus du temps glacial. Et tu lui souris en retour, un court moment certes, mais avec sincérité, celle de vouloir la rassurer. "Tu sais que tu peux tout me dire pourtant ..." Vraiment touchante, Côme, de quoi réchauffer le coeur, au moins le temps de quelques heures. "Je sais bien..." ... mais parler, c'est pas ce qu'il y a de plus simple. Ajoutais-tu dans ta tête, sans oser l'exprimer. L'impression que lui cacher cette partie de toi la blesserait si elle en prenait conscience. Tu essayais de lui sourire encore, désirant répondre au sien, avant qu'une autre parole ne vienne t'attendrir un peu plus. "Tu m'as manqué." Le remord pointait le bout de son nez et l'envie de la prendre dans tes bras dépassait le reste. Voulant t'excuser, mais également par le simple désir de retrouver le bien-être que l'on pouvait éprouver le temps d'une douce étreinte... mais peut-être également par envie de l'avoir contre toi, un peu. Alors d'une main tu l'attirais doucement plus près de toi, sans forcer, pour ensuite l'emprisonner une fois vos corps rapprochés. "Je suis désolé." Étaient les seuls mots que tu arrivais à exprimer, la cigarette abandonnée. Tu n'osais rien de plus, évitant l'ambiguïté au maximum. Et puis... Nana le supporterait surement très mal si tu osais ça, la connaissant... Mais, cependant, juste à cet instant, ton coeur semblait battre un peu plus fort.
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MessageSujet: Re: Night fog - [Cômad]   Night fog - [Cômad] EmptyMer 21 Mar 2018 - 10:37



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Quelque chose changeait. Lourdeur. Quelque chose qui te faisait avoir le tournis, douce chaleur dans la poitrine. Tu n'aurais jamais du te déshabiller devant lui, ça ne se faisait pas, tu étais bonne qu'à foutre le malaise de toute façon. Tu aurais pu aller dans la chambre, dans la salle de bain, mais non, tu le fais devant lui dans le salon. Idiote. Tu ne réfléchis pas, tu as toujours fais les choses avant de réfléchir aux conséquences. Après tu t'étonnes Côme de n'avoir que des emmerdes. Tu l'as vu se retourner, ne pas te regarder, tu aimais ça chez Maddox, son respect pour toi. Tu n'avais pas souvent eu ça, les hommes te prennaient souvent pour un simple morceau de viande, pour une fille idiote à mettre dans son lit. Pas Maddox. Jamais Maddox. Il vient à coté de toi, tu sens son odeur, tu essayes de ne pas rougir, de ne pas prendre en compte le malaise. Tu es venue pour le voir, pour l'aider, voilà tout, juste ça. Quelque chose n'allait pas, tu le comprenais. Son frère s'était suicidé, et Maddox, il avait cette foutue culpabilité, celle qui te ronge toi aussi. Celle qui fait que vous ne savez plus vraiment dormir la nuit, celle qui fait que vous ne faites que des cauchemars, que vous vous noyez dans les foutus regrets. Toi, tu aurais du mourir à la place de Rosie, tu étais la plus agée, c'était logique que tu meurs avant elle, Maddox pensait pareil. Vous étiez pareils, souffrant, tellement de souffrance. Tu voyais cette douleur dans ces yeux, ta main, elle a trouvé la sienne. Et tu ne l'as plus lâché, plus jamais. "Rien de plus que d'habitude... juste le besoin de réfléchir... enfin j'pense." Tu le sentais bien, qu'il ne voulait pas parler, en tout cas pas maintenant, tu étais comme ça aussi au début, comme si personne ne pouvait comprendre, comme si ça ne servait à rien d'en parler. Tu étais comme Nana, froide, dure, tu ne pleurais pas devant les gens, ils ne méritaient pas de voir tes larmes que tu versais à torrent sur ton foutu oreiller. Tu ne vas pas en parler plus, tu ne parleras pas de Kamil, non jamais. Tu n'entameras pas la conversation, tu ne seras pas celle qui ouvriras encore plus le trou béant du coeur de Maddox, tu l'écouteras simplement Côme, soignant ce petit coeur doucement. "D'accord ... Je comprends Madd'" Doucement, simplement. Non, tu n'en parlerais pas, même si tu en avais envie, envie de l'aider, comme si tu étais fiable, comme si tu pouvais laisser quelqu'un se reposer sur tes épaules encore si fragile. Il finira peut-être par t'en parler quand il sera prêt, tu ne le pousseras pas, tu as essayé avec Nana, et le résultat en a été catastrophique, chaotique et vous ne savez plus vous voir, plus qu'avant en tout cas. Tu l'as hais tellement, tu l'as hais autant que tu apprécies Maddox. La vision de Nana te donne envie de retirer cette main, main tellement bien, trouvant sa place dans celle de Maddox. Tu aimerais la retirer, tu n'as pas le droit, c'est le frère de Nana. Si seulement il savait tout ce que tu avais dis à sa soeur, à quel point tu pouvais la détester. Il te dirait surement de partir, de le laisser tranquille. Tu ne peux pas, ta main ne veut pas partir ayant trouvé celle qui lui convient. Tu le vois prendre une cigarette, tu en prendras surement une toi aussi, après. Tu as envie de te calmer, de reprendre le contrôle. Tu as besoin de bloquer les idées te venant. Pourquoi est-ce que tu y penses, toi qui n'a toujours aimé que Ryan, toi qui n'a jamais pensé à aller avec quelqu'un d'autre, à embrasser un autre en le voulant vraiment. Pourquoi est-ce que ton coeur bats tellement fort ... Aussi fort que quand tu étais avec Ryan. Perturbant, tu ne peux pas, tu t'emballes. C'est Maddox, Maddox non tu ne peux pas. C'est idiot, impossible, inutile. Juste un ami, c'est juste ça, un garçon qui te prend en pitié comme la plupart des gens, qui t'apprécie car tu as eu une vie difficile et qui se sent surement obligé d'être sympa avec toi, c'est juste ça, simplement. Ton regard reste accroché au sien et tu souris, doucement, joues rosées. Tu lui avoues qu'il t'a manqué, pourquoi est-ce que tu as dis ça, pourquoi est-ce que tu deviens si honnête, si sentimentale, encore plus que d'habitude. Tu n'es qu'une gamine Côme, il a onze ans de plus que toi, il te prend pour une enfant, une simple enfant en détresse. Ton coeur bats fort, trop fort et tu ne veux plus sortir de cette étreinte, tu es à son emprise, lui Maddox qui te prend dans tes bras et tu te cales. Tu as envie que ça dure, ce moment. Juste à vous. Tu n'as plus l'habitude de ce genre d'étreinte, Ryan ne te prenait jamais comme ça, trop peu sentimental que pour toi, petite Côme en manque constant d'affection."Je suis désolé." Il n'avait pas à l'être, il avait ses raisons, tu ne pouvais pas lui en vouloir finalement, vous étiez là finalement et c'était bien comme ça ... "Ne soit pas désolé Mad ... On est ensemble là, c'est le principal" Tu lui chuchotes presque, comme si quelqu'un pouvait vous entendre, comme si tu voulais que ces mots ne soient que pour lui. Tu es bien là, tu t'en remets pas, ton coeur ne s'en remets pas, de cette émotion. Ton menton frôle presque son menton, et toi sans vraiment t'en rendre compte, tu l'embrasses doucement cette joue, tellement prêt de cette bouche, bouche impossible à atteindre, tu n'en as pas le droit, tu n'en auras jamais le droit et pourtant, tu essayes de l'atteindre, l'embrassant encore, te rapprochant petit à petit. Va y gâche tout encore, encore et encore. Pourquoi est-ce que tu veux l'embrasser, pourquoi est-ce que tu as autant besoin de lui Côme ? .
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