- william hogan -
not that I loved Caesar less,
but that I loved Rome more

- âge et lieu de naissance: brighton, il y a maintenant trente ans -ne lui parlez surtout pas du temps qui passe, ne lui mentionnez pas que la majorité des nouveaux acteurs, chanteurs et autres personnes ayant brillamment réussi leurs vies sont tous plus jeunes que lui-. - origines et nationalité: James Hogan se revendique comme un fier anglais, british jusqu'au bout des ongles quand il enserre sa pinte de bière tous les vendredis soirs en sortant du boulot, l'accent du cru roulant sur sa langue. Lisa Hogan elle, a des airs d'ailleurs, un accent qui chante les histoires d'une autre terre, de l'autre côté de l'Atlantique ; née dans un canton perdu des états-unis, les gosses Hogan peuvent se targuer d'origines américaines à défaut d'avoir la double nationalité. - statut familial: william est le premier enfant du couple Hogan, tous les deux psychologues ; il fut suivi par olivia sa petite et unique soeur qui suivit le même chemin que leurs géniteurs et sonde aujourd'hui les âmes des habitants de brighton. - statut civil: célibataire ; il fut fiancé pendant quelques années à une londonienne qui l'abandonna à son sort dans un pub, sous le son des guitares d'un groupe amateur se produisant sous les yeux d'une foule qui sentait la bière et la cigarette. le coeur amoché, il attrapa ses valises pour les reposer à brighton, sa ville d'enfance, et y reconstruire une vie qu'il dit "sans chaînes et sans promesses", seulement celles que l'on peut s'échanger sur l'oreiller, sous le regard de la lune, et qui s'évaporent une fois l'aube. - occupation: bien que ses deux parents ne comprennent toujours pas sa décision, will quitta brighton pour rejoindre londres l'année de ses dix-huit ans, planchant sur ses examens de droit pendant trois années avant de rejoindre l'école de police et d'en sortir inspecteur. si on le connait pour la minutie et l'application qu'il peut porter à certaines affaires, ses supérieurs froncent souvent les sourcils quant à ses méthodes, son apparence et son tempérament aux allures laxistes, paresseuses. de mémoire d'homme, on n'aura jamais vu william hogan courir après le moindre criminel, préférant reléguer cette tâche à son coéquipier ou à PC un tel, PC une telle. - cinq choses favorites: entendre sa mère et son père se disputer comme des lycées façon match de ping-pong de répliques ; prendre un bain après une longue journée et s'y endormir ; se griller une cigarette sur le bord de mer ; voir sa voisine débarquer avec des plats indiens le dimanche ; sortir de brighton pendant quelques jours, aller se perdre dans la nature. - saison préférée: le printemps, du moins les deux premiers mois, le temps de profiter des rayons du soleil, du renouveau de la nature avant que la pluie ne vienne de nouveau saper son humeur. - traits de caractères: vif d'esprit (witty),  amusant -son humour tend pourtant parfois vers le sarcasme ou vers la moquerie, ce qui crée parfois des conflits involontaires-, manquant souvent d'enthousiasme, ouvert d'esprit, malin, flexible, indolent, d'apparence détaché, patient, peut parfois se montrer légèrement arrogant, curieux -on verra son intérêt s'éveiller dans l'ombre d'un sourire-, beau parleur. - groupe: celosia. - avatar: benjamin eidem.

(i.) On ne semble jamais se reposer dans le foyer des Hogan. Du plus loin que ses souvenirs peuvent remonter, William serait incapable de nommer une seule matinée, une seule après-midi, une seule soirée sans entendre les murs trembler sous la musique des Stones, d'Otis Redding ou encore la voix de Bono. Les parents pensaient que la musique et le bruit étaient les deux meilleurs moyens d'éveiller la curiosité de leurs enfants, de leur faire découvrir le sens profond de la vie. On invitait souvent des amis, des amis d'amis dont on oubliait rapidement les prénoms. Sorte de bed & breakfast improvisé, on entre et on sort du lieu comme dans un moulin ; à croire que les géniteurs cachaient des lingots d'or sous leurs matelas et n'allaient jamais travailler. James Hogan, anglais jusqu'au bout des ongles, effectua son doctorat sur les bancs d'une université américaine où il rencontra Lisa Sterling qui devint rapidement Lisa Hogan. Etrangement, le savant mélange de laxisme, d'ambiance fêtarde, aux traces de flower power importé du territoire de l'Oncle Sam sur lequel se basait l'éducation de leurs deux enfants sembla les éloigner des excès de l'adolescence. Ni William, ni sa petite sœur ne figurèrent sur la liste des AA -adolescents alcooliques, un trait d'humour de la mère-, sur celle des jeunes aux poudrées de blanc, ou dans les statistiques des adolescents devenus père ou mère trop rapidement. (ii.) dix-huit ans, des idées plein la tête, Will se trouva une colocation à Londres pour y entamer ses études de droit, visant déjà l'école de police dont il sortit inspecteur. Situé non loin du quartier de Brixton, il se réfère souvent à cette période comme étant celle de « sa jeunesse ». entendre par là qu'il pouvait écumer les pubs sans tomber sur son père et ses collègues attablés autour de leurs pintes de bière et se racontant des histoires crasses que, malgré l'âge adulte entamé et consommé, William ne désire toujours pas entendre. C'est à Londres qu'il connu son premier amour, et sa première peine de cœur aux côtés de Jessica. Jessica aux boucles blondes, Jessica au regard de chat et aux lèvres en forme de cœur, Jessica qui lui faisait tourner la tête et aurait pu le faire danser comme bon lui semblait. Il faut croire que Jessica s'en trouva lasse, de cet inspecteur à peine sorti de l'école, cet inspecteur qui passa une bague autour de son doigt tout en mangeant dans sa main. Le cœur se cassant la gueule sur les trottoirs de Londres, il décida de retourner à Brighton et de ne plus en bouger. (en vrac.) william vit avec son chien dans une petite maison non loin du bord de mer ; il a adopté un chien il y a maintenant deux ans, récupéré dans un chenil. un berger allemand du nom de bibi ; bien qu'il soit bon cuisinier, william est du genre à commander des take away, ou enfourner des plats tout fait dans son micro-ondes pour gagner du temps dit-il, alors qu'il ne s'agit que de pure flemmardise ; il boit trop de café, fume trop de cigarettes comme un bon nombre de flics habitués à peu dormir et cherchant un moyen de compenser en s'intoxiquant les veines et les poumons. sa consommation d'alcool est quant à elle totalement raisonnable ; il s'est inscrit sur un site de rencontre il y a quelques mois, échangeant quelques messages avec des inconnus qu'il n'a absolument aucune intention de rencontrer ; s'il baragouine quelques mots de français -souvenirs de collège et de lycée exclusivement-, il parle couramment l'arabe, apprit à londres ; c'est un grand amateur du jeu d'échecs occidental, du shogi japonais et du go chinois ; william est un grand fan des vieux classiques, aussi bien au niveau musical que cinématographique, aussi en va-t-il que très rarement au cinéma, et ne connait quasiment aucune des nouvelles stars faisant palpiter les coeurs et les tympans des jeunes branchés.