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 oscar bates ▪️ ode to sleep
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oscar bates ▪️ ode to sleep Empty
MessageSujet: oscar bates ▪️ ode to sleep   oscar bates ▪️ ode to sleep EmptyLun 15 Jan 2018 - 22:37




- oscar bates -
Loving people doesn’t save them


i. harness your blame, walk through
- âge et lieu de naissance: trente-sept ans, née en mer de parents pêcheurs.  - origines et nationalité: des origines françaises et une nationalité anglaise. - statut familial: ses parents sont décédés depuis bien des années. Sa mère a rejoint son unique amour, la mer. Quant à son père, il s'est suicidé quelques mois plus tard, engloutit par le chagrin. - statut civil: veuf, bien que seulement marié par le cœur. Si vous saviez comme elle lui manque.  - occupation: chasser les mauvais esprits de sa caboche, et des maisons hantées. - cinq choses favorites: la mer et son apparente sérénité, le violoncelle, les mondes imaginaires, les choses simples et l'alcool, l'alcool bien sûr, cet amour ravageur, destructeur. - saison préférée: Oscar préfère à la chaleur des nuits d'hiver, la fraîcheur des nuits d'été. En effet, bien que le froid, le réchauffe parfois, cette saison, sous le signe des fêtes et de la famille l'a toujours rendu morose. Il préférerait donc peut-être l'été, ses longues nuits étoilés et ses orages tonitruants. - traits de caractères: obsessionnel, minutieux, adroit, perfectionniste, aime avoir le contrôle sur tout ce qu'il entreprend, superstitieux, hypersensible, routinier, empathique et bien que ce ce ne soit pas un trait de caractère il semble important de préciser qu'il est alcoolique et atteint de TOC. - groupe: hellebore. - avatar: hugh dancy.

ii. swing wide your crane, run me
Peut-être croit-il que le monde est à ses trousses. Victime d'un complot mondial. Le crois-tu, toi ? Le vois-tu ? Cet être, personnification des angoisses. De ses peurs. Si l'on dit que certains êtres sont nés pour faire le mal, n'y en a-t-il pas, dans la même logique, nés pour le subir ? Prisonnier d'un état, d'une obsession. Nés non pas pour être le carnivore, mais la proie, nés pour endurer et éprouver. N'y en a-t-il pas de ces gens, là, partout autour de toi? Peut-être. Oui peut-être. Et peut-être en fait-il parti. De ceux qui se font bouffer. La mer est son berceau. Sa mère son fardeau. Le poids qu'il porte depuis tout minot. Elle était de ces femmes fortes, celles dont on craint les paroles et devant lesquelles on s'écrase, une femme de caractère, une maman partie trop tôt, entraînant dans sa chute, le fantôme d'un papa et laissant derrière elle un petit garçon, enfin, un  homme en devenir de bientôt seize ans. Vingt-sept ans amoureux fou. Amoureux d'elle. Amoureux de cette femme, qu'il aimerait faire sienne, qu'il suit, comme elle le fuit. Il l'aime. Elle l'aimera. Ils s'aimeront. Quelques mois, quelques années, un amour éphémère, comme toutes les choses sur cette terre. Trente-quatre ans le spleen le bouffe peu à peu. Elle est morte, son amour, son âme sœur. Crevée et enterrée, elle l'a laissé. Alors aujourd'hui il boit pour oublier et compte pour se rassurer. La routine est une chose importante pour lui, c'est grâce à elle qu'il a réussi à se créer ce petit cocon qui le protège de l'extérieur. Tous les matins, il fait son lit au carré, comme on le lui a appris quand il était enfant. Il déjeune, lave et range sa tasse à sa place au dessus de l'évier. Quand il rentre le soir, il prend une douche, enfile des vêtements propres, met les autres au sale, se prépare un chocolat chaud qu'il boit devant la télévision et cire ses chaussures avant d'aller se coucher. Et puis il compte... Il compte toute la journée. Les chaussures noires sur le chemin du travail, les poignets de portes et tant d'autres choses encore. Puis il touche, tapote, toujours, encore, trois petits coups et puis s'en vont. Il aimerait croire en Dieu, il aimerait croire en un être pouvant rassurer l'enfant qui pleure encore en lui, le gamin terrorisé qui se réveille en hurlant, ce gosse enrôlé dans sa routine, incapable d'aller se coucher sans avoir compter une centaine de choses au cours de la journée. Croyez-vous aux fantômes? Aux esprits frappeurs? Oscar y croit. Il en a même fait son métier. Croyez-le ou pas, il communique avec l'au-delà, il en est convaincu.

 
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