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MessageSujet: How would you feel ? ▬ Miles   How would you feel ? ▬ Miles EmptyLun 15 Jan 2018 - 20:14




- Miles & Sadie -



Ce boulot, j’ai appris à l’aimer. J’ai appris à être une serveuse, à ne pas être malheureuse quand je franchis la porte du pub. On apprend à se satisfaire de ce que l’on a, on apprend à ne plus vouloir l’impossible. Tout n’est question de temps et d’apprentissage. Le Molly Malone est un des nombreux pubs que l’on trouve dans la ville de Brighton. Il est un peu différent des autres, bien que chacun ait sa particularité. Le Molly Malone est un pub irlandais, alors l’ambiance est festive, la bière coule à flot et la musique celtique vous emporte dès que vous avez franchi la porte du lieu. Je crois que c’est juste l’établissement qui m’a rendu accroc à lui. Je l’aime, j’aime l’endroit et donc y travailler n’est plus du tout une corvée comme au début. Au début, je me souviens que c’était censé être temporaire, j’avais espoir de trouver un job un peu mieux, avec un peu plus de prestige, surtout que j’ai une licence de sociologie en poche mais non, rien, rien ne s’est présenté à moi et comme je manquais cruellement d’argent, le Molly Malone m’a sauvé de la noyade. Il devait être temporaire et voilà quatre ans que je pousse quasi quotidiennement la porte de l’endroit. Que j’aime sentir l’odeur de houblon, l’odeur de vieux whisky et du vieux parquet ciré. Cela fait quatre ans que j’enfile un tablier autour de mon jean, que je le noue à la taille et que je me presse et que je m’applique à servir à boire à des personnes qui veulent s’amuser. Au début, je détestais cela. Ma vie n’était qu’un sombre cauchemar et je crois que j’aurais détesté n’importe quel petit boulot. Puis j’ai appris à aimer les gens, à aimer les propriétaires, un couple de quinquagénaire d’origine d’Irlande qui aime la compagnie des autres. Des gens qui sont géniaux, sans eux, qu’est-ce que je serais ? Allez savoir. Vous avez, après quatre ans, je me vois même racheter ce bar, si seulement j’en avais les moyens. J’aime cet endroit et finalement je ne voudrais être nulle part ailleurs, la Molly Malone m’a réellement sauvé la vie, il m’a faut avancer, m’a fait vivre. Aujourd’hui, je tutoie la plupart des clients, ils réclament ma présence debout sur le bar à jouer du violon pendant que tout le monde s’enjaille et danse sur des rythmes celtiques presque endiablés.

Je suis heureusement aujourd’hui d’aller bosser. Je n’ai plus ce traque de ne pas être à la hauteur, de me faire humilier, de croiser des gens du lycée. Je n’ai plus cette pression d’être insultée à cause à des méfaits de mon père. Je suis chez moi ici maintenant.  Alors je sais que je vais passer une bonne soirée. Généralement je commence mon service en soirée et je fais les fermetures. Personne ne m’attend, je peux terminer tard. Cela n’arrive pas tous les soirs, parfois je finis plus tôt parce que j’ai géré le pub dès son ouverture en début d’après-midi. Ce soir je suis du soir, il y a déjà pas mal de monde et la soirée ne fait que commencer. Je m’active, je sers des bières, des whiskys, parfois des café (souvent à l’irlandaise). Je m’éclate.  Je ris, je réponds aux vannes parfois un peu lourdes ou grossières, j’ai toujours eu de la répartie. Il y a un petit groupe de musicien celte qui joue sur la petite scène, l’ambiance est formidable, il faut d’ailleurs relativement chaud à l’intérieur du pub, de la buée teint sur les vitres. La musique couvre le brouhaha, c’est un peu de la folie ce soir mais c’est comme ça que j’aime les soirées, je finis lessivée mais c’est une bonne fatigue. Il y a une petite accalmie, les gens ont tous à boire et la musique semble les intéresser. C’est là que je le vois pour la première fois. Un inconnu. J’ai une bonne mémoire pour les visages et lui, non, il ne me dit rien, je crois même que c’est sa première fois dans le bar. Je ne peux m’empêcher de m’approcher, il semble attendre qu’on le serve. « - Bonsoir, première fois dans le pub ? Alors je vous sers quoi ? C’est un peu de la folie ce soir, c’est l’effet d’un vendredi soir, les gens viennent lâcher prise en fin de semaine » Je lui fais un sourire, je m’active derrière le bar au passage, j’essuie un peu l’arrière-comptoir et quand je lève les yeux, je croise son regard, je lui fais un léger sourire, une chose est sûr, je rougis.

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MessageSujet: Re: How would you feel ? ▬ Miles   How would you feel ? ▬ Miles EmptyMar 16 Jan 2018 - 20:31

L’ambiance était différente des autres pubs qu’il avait déjà fréquentés. Bien plus jovial, la foule enivrée par l’alcool n’avait pas une once de méfiance ou d’orgueil qui aurait pu conduire à une bagarre. Quand il avait passé le pas de la porte, Miles fut bien surpris de l’affluence déjà à son maximum alors que la soirée était à peine débutée. Il tarda peu à se trouver une place au bar un peu à l’écart de la foule, ou autant que possible, car quelque part un pub restait un endroit où les gens se montaient toujours plus ou moins dessus. Il restait bien silencieux, presque nerveux, ce qui n’était guère le genre de cette force tranquille de la nature. Etait-ce la foule ? Trois ans à vivre reclus, presque aveugle dans cette pénombre permanence avec pour seul présence, celle de cette femme pour qui il prenait les coups dans un cri, sans une complainte même en soupire. Il avait perdu l’habitude de fréquenter ces lieux d’affluence, avec alcool à flot et bonne humeur. Trois ans. Un temps trop long, un temps qui l’avait terni, lui déjà peu bavard, il sortait presque plus, la peur au ventre de retrouver Lysandra à terre morte de peur, ou pire encore, ne plus la retrouver chez eux. Une maison en bord de mer qu’il avait déniché rapidement, pas un quatre étoiles, mais suffisamment grand et respirable pour eux. Pourtant, ce soir-là était différent, il l’avait quitté pour une bonne raison. Une pensée affreuse lui avait tordu le ventre assez longtemps depuis son retour. Comment allait-elle ? Que devenait-elle ? Etait-elle heureuse ? Il ne savait quasiment rien sur elle, mais il avait agi comme il l’aurait fait pour Gaby, car il le faisait pour elle. Pour Gaby. Protéger était dans ses gênes, alors son aura protectrice pouvait bien s’étendre au-delà de Gaby, au-delà-de Lysandra, parfois, pour de rares exception. Et cette gamine au sourire radieux derrière le bar en était une. Une exception, rare et luisante pour lui. Lui qui n’était pour elle qu’une ombre, un fantôme. Qu’importe pour Miles qu’elle sache qui il soit ou non. L’important c’était de savoir si elle allait bien. L’enveloppe déposé plus tôt dans la journée, n’avait pas suffit à apaiser sa conscience, alors il était venu par lui-même après s’être renseigné au près de son vieil ami, Calvin, sur où il pouvait la trouver. Il était un peu désappointé de la savoir dans un tel lieu, mais il n’émettait aucunement un avis définitif. Il aurait fait pareil avec Gaby. Il la regardait discrètement évoluer dans ce monde de gros balourds qui l’aurait surement fait intervenir, mais Sadie n’était pas Gaby et il ne l’oubliait pas Miles. Jamais. Gaby il l’avait enterré, lui avait dit adieu, lui avait fait des promesses idiotes qu’elle ne pourra jamais voir se réaliser, mais Miles silencieusement agissait toujours dans l’ombre. C’était son métier aussi, alors il se tenait à l’écart, donner ou prêter une main bienveillante, étendait son aile protectrice sur ceux qu’il pouvait. Silencieux, comme toujours elle le surprit en lui adressant la parole aussi naturellement que ça. Il se faisait rarement surprendre, dû peut être à son instinct sur développer, mais ces derniers temps il se relâchait. – Bonsoir… On peut dire ça. Un ami me l’a conseillé. Une esquisse de sourire passe sur son visage telle une ombre, un éclair qui disparaît aussitôt. Il pose son regard bleu glace sur cette silhouette frêle, sur ce visage d’enfant qui sait tellement peu de chose de la vie. – J’avouerai que j’ai été absent un moment du pays, et je ne saurais ce qui m’a le plus manqué. La bière ou le whisky, je vous laisse choisir. Un léger sourire étire ses commissures, comme un geste étrange qu’on ne fait pas souvent, car c’est ce que c’est pour lui, après tant de temps à ne plus le faire. Il se sent idiot, rouillée, presque mal à l’aise à être ici. – Le bruit ne me dérange pas. C’est même agréable après une longue absence de retrouver ses marques. Ce ne serait pas un vendredi soir sans cette effervescence, je me trompe ? Il lui accord un sourire en coin, avec le regard brillant de bonté et de malice à la fois. Il extirpe de sa poche un billet de vingt livres et le pose devant elle. – Pour mes consommations, vous n’aurez qu’à garder la monnaie si je ne bois pas assez.
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MessageSujet: Re: How would you feel ? ▬ Miles   How would you feel ? ▬ Miles EmptyMar 16 Jan 2018 - 21:44




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C’est une bonne journée. Le genre que l’on aime bien, il se passe un tas de petits trucs agréables, c’est plaisant. La première chose c’est que pour une fois j’ai plutôt bien dormi. Il faut dire que depuis plusieurs années mes nuits sont troubles, elles sont perturbées par des cauchemars, les souvenirs d’un accident et d’une perte, un visage qui revient, me hante et le réveil est toujours pénible, parfois l’oreiller est humide de larmes. Mes nuits sont rarement reposantes et je me lève aussi épuisée que lorsque je me couche, rien n’est réparé. Je revois parfois juste des bons souvenirs, nous deux et le reste du monde. Gaby me faisait me sentir invincible. Mes années à Londres en sa compagnie étaient les meilleures. On s’est vu grandir chacune à notre tour, on a essuyé des échecs, on s’est toujours relevé grâce à l’autre. Mais aujourd’hui ? Comment je fais sans elle ? Je me pose souvent cette question, qu’est-ce que je fais sans elle, comment je vis ? Est-ce c’est cela la survie ? Complexe. Elle me manque, c’est un trou béant dans la poitrine qui prend place quand je repense au fait qu’elle ne sera pas à la maison le soir quand je rentre. Je ne pourrais pas me glisser dans son lit pour dormir avec elle quand j’ai le blues, quand j’ai le cafard. Elle est partie et avec elle une part de moi. Parfois dans mes nuits, je vis avec elle, elle est là, elle me parle, comme si l’accident n’avait jamais eu lieu et parfois elle me reproche d’être morte. Ce sont les plus fréquents les cauchemars où je culpabilise d’être vivante et elle morte. Qu’est-ce qu’elle penserait en vrai ? M’en voudrait-elle ? J’en doute sincèrement mais la culpabilité est humaine et c’est compliqué quand il s’agit de la faire partir. Cette place de survivante, parfois je ne l’envie pas, plus du tout. Enfin bref, elle me manque. Et aujourd’hui c’est une bonne journée. Je n’ai pas rêvé. Mon corps s’est reposé.

Une mine moins fatiguée qu’à son habitude me répond dans le miroir. Je peux sourire un peu. Je n’ai pas à camoufler mes cernes avec du maquillage. Puis je suis sortie vers un peu de sport en fin de matinée. Le temps n’était pas au rendez-vous mais le ciel gris et maussade oui. Couverte, j’ai fait un footing sur la plage, j’ai pris une bonne dose d’oxygène à l’iode.  Avec Lucky on s’est dépensé, mon chien adore les grandes balades. J’ai rempli mes poumons et je suis rentrée. Il y avait de l’eau chaude. Pour une fois, le chauffe-eau n’a pas merdé. J’ai pu prendre une douche chaude et y rester un peu et profiter. Il faut vraiment que mon proprio fasse venir quelqu’un pour cela… En tout cas la journée semblait se passer plutôt bien. Puis quand je suis allée chercher le courrier dans l’après-midi, j’ai trouvé une enveloppe, mon nom était dessus, pas de timbre, pas de cachet des services de la poste. Etonnant, j’ai ouvert et des billets se trouvaient à l’intérieur. J’ai un peu halluciné, j’ai compté, une belle somme. J’ai regardé autour de moi, comme si j’étais en train de faire une connerie, une bêtise de gamine et pourtant, je n’ai forcé personne à me donner cet argent. Et il est bel et bien pour moi, mon nom et mon prénom se trouvent écrits dessus. Alors je suis vite rentrée chez moi et j’ai rangé l’argent dans une boîte à thé, c’est là que je mets mes pourboires et avec ce mystérieux inconnu qui me laisse toujours une belle somme, je commence à avoir pas mal d’argent. Bien sûr, je suis souvent en train d’en piocher dedans pour les fins de mois, payer le loyer etc, mais j’approche du but. J’ai un projet. Pour elle. Cette sœur que la vie m’a donnée et qu’elle m’a reprise bien trop vite à mon goût.

Donc bonne journée. Je travaille ce soir. Je suis à ma place derrière le comptoir. Ce soir c’est musique celtique et j’en raffole. Mon violon est casé entre deux cuves à bière à pression. Il n’attend que la demande du patron ou des clients, sans doute après le concert, quand les clients seront enivrés par l’alcool. Les meilleurs moments. Je m’active, ce n’est pas un boulot pour les feignants mais j’aime cela, la fatigue est bonne. Je note la présence d’un inconnu. Il semble plus réservé que les autres clients qui me sifflent presque pour que je remplisse leurs chopes. J’ai l’habitude et cela ne me dérange pas tellement et puis si l’un d’eux n’est pas content, je le fais attendre deux fois plus et la plupart le savent, je ne me laisse pas malmener, ça non ! Je décide d’aborder cet inconnu. Il semble avoir quelque chose de familier mais je ne saurais dire pourquoi je ressens cela. La conversation est lancée. Il faut parler un peu fort pour s’entendre correctement. « - Alors cet ami a bon goût ! Et je ne vous laisserais pas partir si vous n’aimez pas l’endroit ! C’est une règle ici ! » Je le taquine. Il semble revenir au pays, je suis curieuse, est-ce un soldat ? Est-ce un expatrié ? Tout est possible, on est à Brighton. Certes ce n’est pas Londres mais quand même. « - Si j’étais partie de l’Angleterre, pour ma part, je dirais la bière, mais le whisky vient juste après ! Alors laissez-moi vous faire goûter celle-ci, elle nous vient d’Irlande, une brune, vous m’en direz des nouvelles ! Et on dira après pour le whisky, j’ai aussi ce qu’il faut, promis ! » Il semble apprécier l’ambiance et c’est parfait. Je garde un sourire malicieux aux lèvres pendant que je lui sers sa bière, je le vois sortir un billet de livres. « - Je vous garantie que vous en aurez pour votre argent » Je lui pousse doucement le grand verre de bière en espérant ne pas m’être trompée sur le choix. « - Vous revenez d’où si je peux me permettre ? Je suis de nature curieuse et vous avez éveillé ma curiosité, je rêve de voyager, à défaut de pouvoir le faire, j’aime entendre des récits… vous savez le droit de refuser si vous ne voulez pas ! » Je me prépare une plus petite chope de bière pour l’accompagnée, ça m’arrive mais je ne dépasse jamais deux verres, je ne suis pas épaisse et l’alcool pourrait me rendre un peu saoule, mais j’aime être un peu dans l’ambiance. Et il paraît d’après une étude que la bière c’est bon pour la santé, cela fait travailler les reins, alors c’est une bonne excuse non ? Mais passons, je lève mon verre pour trinquer … « - A quoi on trinque alors ? Votre retour au pays ? »




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MessageSujet: Re: How would you feel ? ▬ Miles   How would you feel ? ▬ Miles EmptyJeu 25 Jan 2018 - 15:08

Son sourire lui est si familier, comme si en son sein il y a quelque chose de Gaby. La jeune femme dont il ne connait quasiment rien depuis ce fameux soir, lui apparaît comme un morceau de Gaby encore près de lui. Cela l’a fait tenir là-bas dans cet enfer sans fin. Il espérait juste qu’elle se porte bien, cette amie rescapée de sa défunte sœur. Ce qu’il a découvert récemment grâce à son ami de longue date. – Il faut croire… J’espère apprécier mon passage alors et ne pas transgresser la règle de la maison. Il lui sourit, même si ce n’est pas son fort, même si un geste qu’il n’a pas fait depuis longtemps, même si c’est une mécanique rouillée. Tout en échangeant avec elle, il l’observe. Il ne peut remarquer cette joie de vivre qui transpire de son aura lumineuse, comme Gaby, autrefois. Alors qu’elle lui parle, le cœur meurtri de Miles s’apaise. Il se demande si Gaby est apaisée elle aussi, si elle lui sourirait face à ce qu’il a fait en lui disant « bon travail frangin. ». Coincé entre nostalgie et présent, il n’est plus vraiment complet, plus vraiment vide non plus. Il la laisse parler, car elle ressemble beaucoup à Gaby et à se flot de paroles qui ne cesse pas, Miles apprécie retrouver en la jeune femme, un bout de celle que Gaby aurait pu être, si la vie lui avait laissé quelques années en plus. Il attrape son verre d’une main et continue d’observer la jeune femme, et le derrière du bar. Il boit une gorgée. Le liquide brunâtre glisse et assèche une soif qu’il ne pensait plus étancher un jour. – J’opterai entre une Murphy’s ou une Beamish, je me trompe ? Ça fait un baille qu’il n’a plus bu une bière, mais le goût lui est familier, comme une mélodie d’enfant qu’on oublie pas, qu’on fredonne malgré soi. – Bon choix. Le service est plus que concluant, la maison peut être fière de vous avoir. Et non ça ne me gêne pas d’en parler. J’étais soldat, au moyen orient. Pour le tourisme, je vous le déconseille fortement. Même si mon dernier voyage ne fera en rien un bon récit j’en ai d’autres à vous proposer. Je peux vous parler de lieux plus agréables, comme Chypre ou encore Malte, il y a aussi l’île de Zakynthos, une véritable merveille. De quelle destination voulez-vous que je parle ? Il ne ment pas, il ne dissimule rien, car il n’en voit pas l’intérêt. Miles il n’a rien à cacher, il est même franc avec la belle inconnue. Rien n’est agréable, et il préfère lui proposer de plus doux récit, parsemé de drôlerie ou de romance. Elle le rejoint avec une plus petit choppe. Il est surpris, mais ravi de la voir se joindre à lui. Il attrape sa bière et la lève vers son verre. – Et si on trinquait aux nouveaux départs ? Il arque un sourcil, cherchant son approbation dans ses yeux pleins de malice et de vie. L’antithèse de son regard il y a encore peu.
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MessageSujet: Re: How would you feel ? ▬ Miles   How would you feel ? ▬ Miles EmptyVen 26 Jan 2018 - 20:53




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J’aime connaitre de nouvelles personnes. J’aime écouter leurs histoires, j’aime tenter de les aider, j’aime être sincère avec eux et les laisser prendre une petite part de moi à chaque fois qu’ils quittent le bar. C’est peut-être ce qui fait le charme de l’endroit, la barmaid qui se permet de commenter la vie de ses clients et de les aider en plus de cela. Je fais presque office de psychologue voir parfois d’assistante sociale. J’ai ce rôle, je me sens importante, j’ai l’impression que je ne fais pas un boulot insignifiant, que je ne suis pas juste une pauvre serveuse, que je ne suis plus cette fille qui a tout perdu, cette fille qui est rattachée à un procès bien connu dans le comté, un procès dont tout le monde a parlé pendant un temps. J’ai l’impression d’être importante, indispensable et cela me donne un but dans la vie, cela me donne envie de me lever, de vivre. Je ne le fais pas que pour moi, je le fais aussi pour cette amie que j’ai perdue, je vis pour elle, je me lève, je souris, je ris, je vis pour elle. Gaby me manque, la vie s’est arrêtée trop tôt pour elle. Elle devrait être avec moi, on devrait toutes les deux être à Londres, au mieux on devrait réaliser ce rêve qu’on avait en commun, on s’était qu’on y arriverait à un moment, c’était un beau projet mais maintenant sans elle, le projet risque de prendre beaucoup plus de temps. Je reçois régulièrement de gros pourboires, je les mets de côté au possible, je fais de mon mieux pour ne pas y toucher, pour vivre simplement, parfois je dois quand même prendre dans cette cagnotte. Elle servira un jour, je pourrais m’offrir ce rêve, je le ferais pour Gaby, pour elle, parce qu’elle devrait être là mais qu’on me l’a enlevé. Trop tôt. J’imagine que c’est la même souffrance pour son frère, pour ses proches. Je croise encore Milo… celui qui était son petit ami à l’époque, celui qui devait prendre la route avec elle, s’il avait été là, rien de tout cela ne se serait passé. Je suis en colère et pourtant, je sais parfaitement qu’il n’y est pour rien, juste il me faut un coupable et lui semble le mieux désigné. Je suppose que je suis toute aussi coupable pour lui… Mais passons, je veux penser à Gaby et être heureuse pour elle, je ne peux pas me morfondre, je ne peux pas arrêter de vivre, elle m’engueulerait, elle me secourait alors je tente de me secouer parce que c’est ce qu’elle ferait.

Je n’explique pas ce qu’il a de familier ce client. Il me donne envie de discuter, il semble être nouveau, en tout cas, moi je ne l’ai jamais vu et en général, je retiens bien les visages. Il m’est inconnu. Je veux qu’il ait une bonne impression, je veux qu’il passe une bonne soirée et puis c’est toujours plus agréable pour moi aussi. Alors je lui sers une cuvée spéciale. On a que de la bière qui vient de l’île voisine. Alors je fais couler une bière brune, avec ce qu’il faut de mousse. Je la tends à mon client et je lui en demande des nouvelles. Il boit une grande gorgée et je suis assez étonnée qu’il me sorte le nom de la bière en question. Enfin, il hésite entre deux mais dedans il y a la bonne. Cet homme a du goût, vraiment. Je lui fais un sourire, je suis conquise, ma soirée risque d’être agréable pour un moment. C’est plaisant. « - Murphy’s, gagné, je vois que j’ai affaire à un fin connaisseur, c’est plutôt agréable. » Je me sers une petite bière pour l’accompagnée, je lui demande si cela se dérange de parler de ses voyages, de son voyage, vu qu’apparemment il était ailleurs. Je ne m’attendais pas vraiment à ce genre de réponse. Je m’accoude au bar, je bois une gorgée de ma bière, la même ui et j’apprécie la petite amertume. Ce client est un soldat, du moins il l’était, je ne sais pas s’il l’est encore aujourd’hui. Je souris timidement et j’écoute un peu mais comme il le dit, il y a plus gai comme sujet de voyage. Il semble avoir voyagé un peu partout, j’aimerais qu’il me parle du monde, j’aimerais le connaître à travers ses mots, juste l’espace d’une soirée. Allez savoir pourquoi, je désire cela. En tout cas il éveille ma curiosité avec les îles qui se trouvent en méditerranée. Je rêve d’y aller, la Grèce en particulier. J’aurais dû voyager avant, quand mon père avait les moyens mais ce que l’on faisait, c’est partir plus au nord dans un manoir familial et cela n’avait rien de paradisiaque. Alors que le client pourrait me vendre du rêve avec la chaleur du sud de l’Europe. Cela réveille ce vieux rêve que j’ai. « - J’ai une passion pour les îles en Méditerranée… c’est stupide mais avec ma meilleure amie on avait envie d’ouvrir une maison hôte sur une petite île grecque et profiter de la chaleur et du tourisme pour vivre. C’était notre rêve, bien entendu on aurait exploré les lieux avant puis on aurait posé nos valises. C’est un rêve un peu bête mais voilà… et puis les choses se sont compliquées, je ne suis pas sûre de sortir un jour de cette ville » Un petit sourire et je me demande pourquoi je me livre d’un coup si facilement, ce n’est pas vraiment dans mes habitudes. « - Enfin, je ne sais pas pourquoi je vous raconte cela, mais je serais très intéressée que vous me racontiez vos exploits en méditerranée. Cela me fera un peu voyager pour la soirée. Au faîte, je m’appelle Sadie, enchantée ! » Je lui tends ma main pour les salutations.




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