Avec les vacances scolaires, Eliza devait se débrouiller pour faire garder Diane quand elle travaillait. Ce n'était pas les vacances pour tout le monde. Heureusement pour elle il y avait toujours des personnes pour se porter volontaire dans leur famille notamment. Cette famille bizarre qui avait comme base deux parents qui n'étaient même plus ensemble. Ca faisait longtemps maintenant qu'ils avaient renoncé à cette idée, c'était mieux pour tout le monde. Du moins c'était ce qu'ils se disaient. C'était peut être la solution de facilité quand on était parents si jeunes, tout le monde pouvait continuer à vivre sa vie sans être engagé dans une montagne de responsabilité, déjà avoir un enfant c'était beaucoup.

C'était comme ça que Diane c'était retrouvée chez Tori cet après midi là. C'était la soeur, la petite soeur de Jaden, et Diane l'adorait. C'était aussi le cas d'Eliza. Elle la connaissait depuis vraiment longtemps maintenant, clairement elles pouvaient dire qu'elles s'étaient vues grandir mutuellement. Elle était plus proche de Tori qu'elle n'était de sa propre soeur avec qui elle ne s'est jamais entendue. Ainsi va la vie, on ne choisit pas sa famille.

Eliza était arrivée devant l'appartement de la tante de sa fille et tapa à la porte. "C'est Eli !" Elle savait qu'elle ne tarderait pas à entendre des bruits derrière la porte, par contre ce qu'elle ne savait pas, c'était dans quel état serait Tori, Diane et l'appartement...

Tori, tu adores ta nièce. C'est sûrement l'une de tes personnes favorites, dans le monde entier.Quand tu la vois sourire, avec ses petites dents qui commences à tomber, ses bonnes joues, ses grands yeux clairs, tu fonds, très clairement. Diane est adorable, tu pourrais la croquer. La tête blonde est toujours de bonne humeur, toujours souriante, toujours heureuse. Alors forcément, ta nièce te rends heureuse également, c'est indiscutable, la voir est source de bonne humeur, toujours. Quand sa mère t'a demandé de la garder, tu as dit oui, évidement. C'est toujours un plaisir de la voir une heure ou deux, ou même plus. C'est Jay qui a déposé la furie, vers 11 heure. Depuis, vous n'avez pas chaumé. Avant manger, diane s'est amusée à monter son propre numéro de Cabaret, te demander de danser aussi. Au final, c'est toi qui t'es retrouvée à te trémousser, la petite dans les bras. Ta nièce t'a même demander de chanter une chanson. Gamine, quand Diane faisait ses dents, tu arrivais à la calmer comme ça. Tu as chanté une chanson des beattles que tu aimes particulièrement et Diane s'est endormie dans tes bras. Tu l'as laissé dormir pendant environ vingt minute avant de la réveiller puisque c'était l'heure de manger. Tu sais qu'en ce moment, Eliza crise parce que sa fille ne mange pas assez de fruit et légume. Tu as donc rusé pour être sûr qu'elle ne te fasse pas de remarque. L'ice tea s'est transformé en pèche, la bolo en tomate, la compote pomme-banane en vraie fruit et la tarte du dessert, des fraises fraîches. Bah oui, c'est pas chez toi qu'on mange sain. Après le repas, la petite s'ennuyait alors tu as sorti la peinture que tu avais acheté l'année dernière. Sauf que ça a un peu débordé et ça ne s'est pas exactement passé comme tu l'avais imaginé. Vers 15 heures, quelqu'un sonne à la porte. Ça doit être Eli. Tu t'approches donc pour ouvrir, laissant la jeune femme admirer l'état de ton appartement, mais également de ta personne. Tu dois avoir de la peinture sur chaque partie du corps visible. Et ton appartement est actuellement un vrai champs de bataille. Mais le pire, c'est quand Diane arrive quand une furie vers sa mère, tout aussi peinturluré que toi. Tu fais franchement la grimace en voyant le regard fou d'Eli, merde, tu vas en prendre pour ton grade. « Salut Eli ! Tu fais bien ? On faisait de la peinture...ta fille, c'est une artiste ! »

Si elle savait qu'elle pouvait faire confiance à Tori pour garder sa fille en vie, s'en était une autre histoire pour la garder propre.
Elle vit le carnage quand la jeune brune ouvrit la porte rapidement suivie par sa fille. La première réaction d'Eliza fut d'écarquiller les yeux. Au vu de la tête de sa mère, Diane n'essaya pas de lui faire le moindre câlin. "Laquelle des deux à 6 ans ?" La question avait claqué comme un fouet. Elle se posait réellement la question.
Elle pénétra dans l'appartement pour voir qu'il y avait de la peinture partout. Pas seulement sur elles, mais aussi par terre et sur les murs, ainsi que sur la table. Comment pouvait il y en avoir sur les murs ? C'était un mystère.

"Tori j'espère sincère pour toi que tu as pris de la peinture à l'eau sinon vos vêtements sont fichus...." Elle ne criait pas, mais elle était lassée. Elle regarda sa fille, et se rendit compte des vêtements que son père lui avait mis le matin même. "Les vêtements neufs que tu as eu à Noël Diane !" Là ça commençait à tourner vinaigre pour la tante et la nièce. "Tori à chaque fois c'est le même cirque ! J'espère que vous avez pas manger McDo au moins ?" Elle savait qu'elle passait pour la mère chiante, mais parfois elle avait l'impression qu'il n'y avait qu'elle qui tentait de donner une éducation responsable à Diane et que tous les autres s'amusaient à saccager ce qu'elle mettait difficilement en place, et de bon coeur en plus.
Elle n'osa même pas poser quelque part son manteau et son sac, et encore moins s'asseoir quelque part, c'était miné de partout.

T'es du genre laxiste, Tori, c'est comme ça. Tu aimes laisser les enfants s'exprimer, sans les enfermer dans une éducation trop stricte. Il faut dire que toi, tu as été très vite indépendante, et il est important à tes yeux que Diane et Nala le soient aussi. Même si Eliza est d'un autre avis. Quand tu ouvres la porte, et que tu vois le regard de ton ancienne belle-sœur, tu grimaces, tu sais que tu vas passer un sale quart d'heure. Tu fais la moue quand elle parle. « Ta fille a besoin de laisser sa créativité s'exprimer Liz ! C'est important, et puis ça part à l'eau, d'après le type qui m'a vendu la peinture » parce que oui, quand même, elle n'est pas stupide à ce point. « mais oui, regarde. » tu dis en la laissant entrer, tu pars chercher la boite, qui traîne sur le bar de la cuisine. « Lis la notice, tu vas voir ! » Tu secoues la tête. Elle est géniale, Eliza, mais il faut vraiment qu'elle se décoince de temps en temps. Sa fille, elle a besoin de vivre comme n'importe quelle petite fille. Tacher ses vêtements, les trouer, les déchirer, et alors ? Ça arrive, c'est comme ça. Ce n'est pas la mort. Elle va finir par se faire un ulcère Liz... « C'est bon, c'est juste des fringues mon chou ! » et tu secoues la tête, en soupirant. Tu pars chercher des lingettes dans la salle de bain avant de revenir pour t'agenouiller devant diane. « Aller fripouille, on va nettoyer ta frimousse sinon maman va faire une crise cardiaque. » Et alors que la petite se bidonne, toi, tu nettoies ses joues roses, et le bout de son nez. « Tu vois, ça part ! Et pour ma dépense, non, on a pas mangé McDo même si on aurait dû, elle a la peau sur les os cette petite, regarde moi ses petites cuisses de poulets » que tu dis en pinçant gentiment sa cuisse, ce qui fait rire Diane, de nouveau. « Il faut se remplumer petit poulet ! »